ï»żCitations de Perceval dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Kaamelott. CitationsModifier Livre IModifier Si on faisait le coup du bouclier humain ? [...] Par exemple, Sire, LĂ©odagan et moi, on fait semblant de vous prendre en otage on vous met une dague sous le cou et on traverse le camp adverse en gueulant "Bougez pas, bougez pas ou on bute le roi!"... Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Heat, Ă©crit par Alexandre Astier - Simon Astier. Putain, en plein dans sa mouille ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Heat, Ă©crit par Alexandre Astier - Simon Astier. Faut faire comme avec les scorpions qui se suicident quand ils sont entourĂ©s par le feu, faut faire un feu en forme de cercle, autour dâeux, comme ça ils se suicident, pendant que nous on fait le tour et on lance de la caillasse de lâautre cĂŽtĂ© pour brouiller... Non ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Heat, Ă©crit par Alexandre Astier - Simon Astier. Câest pas faux. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, La Botte secrĂšte, Ă©crit par Alexandre Astier. Toi, un jour, je te crame ta famille, toi. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Ambidextrie, Ă©crit par Alexandre Astier. Faut arrĂȘter ces conneries de nord et de sud ! Une fois pour toutes, le nord, suivant comment on est tournĂ©, ça change tout ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Ambidextrie, Ă©crit par Alexandre Astier. Donc, pour rĂ©sumer, je suis souvent victime des colibris, sous-entendu des types quâoublient toujours tout. Euh, non⊠Bref, tout ça pour dire, que je voudrais bien quâon me considĂšre en tant que Tel. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Tel un chevalier, Ă©crit par Alexandre Astier. Entrant subitement dans la Salle de la Table Ronde Excusez, câest juste pour vous dire que je vais pas pouvoir rester aujourdâhui ! Faut que je retourne Ă la ferme de mes vieux ! Y a ma grand-mĂšre qui a glissĂ© sur une bouse ! Câest le vrai merdier ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Le Code de Chevalerie, Ă©crit par Alexandre Astier. On a mĂȘme un tabouret ! Quand on sâassoit dâssus, on se retrouve sur un autre tabouret dans une taverne dans le Languedoc [...] Ouais, le siĂšge de transport quâils appellent. En plus, comme par hasard câest moi qui ai essayĂ© le premier. Deux semaines et demi plus le bateau quâça mâa pris pour revenir. Jâavais pas compris quâen me rasseyant dâssus, ça me ramenait de lâautâcĂŽtĂ©. Et Ă lâarrivĂ©e jâme suis fait mettre une chasse, parce que jâavais ramenĂ© lâautre tabouret, et que soit-disant il aurait fallu quâil reste lĂ -bas. Pourtant ils marchent les deux tabourets ! Eh ben ils sont lâun Ă cĂŽtĂ© de lâautre. Alors ça fait pas pareil. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Le Chaudron Rutilant, Ă©crit par Alexandre Astier. Câest pour ça jâlis jamais rien. Câest un vrai piĂšge Ă cons câtâhistoire-lĂ . En plus jâsais pas lire. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Le Chaudron Rutilant, Ă©crit par Alexandre Astier. Ben si, si câest lâmĂȘme volume sonore, on dit "Ă©quidistant" [...] Sâils sont Ă©quidistants en mĂȘme temps que nous, on peut repĂ©rer le dragon par rapport Ă une certaine distance. Si le dragon sâĂ©loigne, on sâra Ă©quidistant, mais ça sâra vachement moins prĂ©cis et... et pas rĂ©ciproque. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, La fureur du dragon, Ă©crit par Alexandre Astier. Assommant Karadoc Ah ! oui... j' l'ai fait trop fulgurant, lĂ . Ăa va ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Unagi, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur Sire, avec tout le respect, est-ce que la reine a les fesses blanches ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, Les Fesses de GueniĂšvre, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur et Lancelot Ăa sert Ă rien, un siĂšge, si elle est enceinte, il faut des linges blancs et une bassine d'eau chaude. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, La Coccinelle de Madenn, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur et Lancelot Une fois, Ă une exĂ©cution, je m'approche d'une fille. Pour rigoler, je lui fais Vous ĂȘtes de la famille du pendu ? »... C'Ă©tait sa sĆur. Bonjour l'approche ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, La Coccinelle de Madenn, Ă©crit par Alexandre Astier. Si Joseph d'Arimathie a pas Ă©tĂ© trop con, vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que le Graal, c'est un bocal Ă anchois. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre I, En forme de Graal, Ă©crit par Alexandre Astier. Livre IIModifier Sire, Sire ! On en a gros ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Les ExploitĂ©s, Ă©crit par Alexandre Astier. A Arthur Moi j'crois plutĂŽt que la prochaine fois, vous nous enverrez bouler tout pareil, c'est pas vrai ? ... Ha... On en a gros... Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Les ExploitĂ©s, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur Moi, j'serais vous, je vous Ă©couterais... Non, moi, j'serais nous, je vous... Si moi, j'Ă©tais vous, je vous Ă©couterais ! Non, elle me fait chier, cette phrase ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Les ExploitĂ©s, Ă©crit par Alexandre Astier. Câest marrant les petits bouts de fromage par terre. Câest ça que vous appelez une fondue ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, SĂ©li et les Rongeurs, Ă©crit par Alexandre Astier. J'voudrais pas faire ma raclette, mais la soirĂ©e s'annonce pas super. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Un Roi Ă la Taverne II, Ă©crit par Alexandre Astier. En parlant des clients de la taverne Quand mĂȘme, ils sont onze. J'ai calculĂ© sur les treize derniĂšres annĂ©es, dans les deux heures qui prĂ©cĂšdent le coucher du soleil, vous en ĂȘtes Ă une moyenne de 8,422. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Sept cent quarante-quatre, Ă©crit par Alexandre Astier. AprĂšs demain, Ă partir d'aujourd'hui ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Sept cent quarante-quatre, Ă©crit par Alexandre Astier. De toutes façons, les rĂ©unions de la Table Ronde câest deux fois par mois. Donc, si le mec il dit aprĂšs-demain Ă partir de dans deux jours, suivant sâil le dit Ă la fin du mois, ça reporte. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Sept cent quarante-quatre, Ă©crit par Alexandre Astier. Câqui compte, câest les valeurs ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Perceval et le Contre-sirop, Ă©crit par Alexandre Astier. LĂ , vous faites sirop de vingt-et-un et vous dites beau sirop, mi-sirop, sirotĂ©, gagne-sirop, sirop-grelot, passe-montagne, sirop au bon goĂ»t. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Perceval et le Contre-sirop, Ă©crit par Alexandre Astier. LEODAGAN CONTRE-ATTAQUE !!! il passe la balle Ă LĂ©odagan Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, The Game, Ă©crit par Alexandre Astier. Et toc ! Remonte ton slibard, Lothard ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, LâAbsent, Ă©crit par Alexandre Astier. 13, 14, 15... Enfin tous les chiffres impairs jusqu'Ă 22. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Unagi II, Ă©crit par Alexandre Astier. J'le dis pas en parlant de la date de son anniversaire. [...] A l'Ă©poque quand je le disais, tout le monde oubliait de me le souhaiter. Ăa me faisait pleurer. Ăa m'a gonflĂ©, j'ai arrĂȘtĂ©. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Le tourment II, Ă©crit par Alexandre Astier. Dans la vie, jâavais deux ennemis le vocabulaire et les Ă©pinards. Maintenant jâai la botte secrĂšte et je bouffe plus dâĂ©pinards. Merci, de rien, au revoir messieurs-dames. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, La Botte secrĂšte II, Ă©crit par Alexandre Astier. Salut, Sire. Je trouve quâil fait beau, mais encore frais, mais beau ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, Les Volontaires II, Ă©crit par Alexandre Astier. Montrant ses cousins Ă Arthur Alors lĂ , c'est Ashton, lui c'est Rutz, lui c'est Pierce, l'autre derriĂšre c'est Pierce aussi, j'ai jamais compris pourquoi, et lui euh, j'crois qu'il a pas d'prĂ©nom, tout le monde l'appelle Connard... Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, 30 La Garde Royale, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur C'est l'anniversaire dans tous les recoins, c'est presque tous les ans qu'on a l'anniversaire. GrĂące Ă cet anni... c'est la joie c'est pratique, c'est au moins un principe Ă retenir pour faire la frite... c'est huuuum lalalalala. Cette annĂ©e c'est bien, l'anniversaire tombe Ă pic ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, 86 Les FĂ©licitations, Ă©crit par Alexandre Astier. Ivre PAYS DE GALLES INDĂPENDANT ! J'ai un pivert dans la tĂȘte... C'est normal ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, LâIvresse, Ă©crit par Alexandre Astier. Karadoc, c'est le gars brillant. Le frĂšre, Ă cĂŽtĂ©, c'est sĂ»r... C'est vraiment un gros con. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, O'Brother, Ă©crit par Alexandre Astier. Ben j'en ai marre. Ăa revient Ă chaque fois sur le tapis ça. [Arthur Quoi ça ?] FĂ©dĂ©rĂ©! D'habitude j'dis rien mais lĂ zut! J'sais pas c'que ça veut dire. Moi j'veux bien faire des efforts pour comprendre les rĂ©unions mais faut que chacun y mette du sien aussi. LĂ on est partis pour une heure avec des fĂ©dĂ©rĂ©s par-ci des fĂ©dĂ©rĂ©s par-lĂ , j'vais encore rien biter et ça me gonfle. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre II, L'Alliance, Ă©crit par Alexandre Astier. Livre IIIModifier Sans blague on pourrait pas fĂȘter la mort des mecs que je connais pour une fois ? Comment ça ? C'est toujours la mort de vos potes Ă vous que l'on fĂȘte, moi dans quatre jours c'est l'anniversaire de la mort d'un oncle Ă moi, sans faire exprĂšs il s'est tirĂ© dessus avec un arc. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Le Jour DâAlexandre, Ă©crit par Alexandre Astier. Aux jeunes chevaliers Le Graal, câest une vraie saloperie, mĂ©fiez-vous. Un jour câest un vase, une semaine aprĂšs une pierre incandescente. [...] Incandescente, câest qui peut accaparer des objets sans resurgir sur autrui. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Les SupplĂ©ants, Ă©crit par Alexandre Astier. Non, vous, vous vous maravez. Quand on a pas de technique, il faut y aller Ă la zob. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Morituri, Ă©crit par Alexandre Astier. SI VOUS VOULEZ QU'ON SORTE LES PIEDS DEVANT, FAUDRA NOUS PASSER SUR L'COOOORPS ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, La menace fantĂŽme, Ă©crit par Alexandre Astier. Le code c'est "le code" ? Ăa va, ils se sont pas trop cassĂ© le bonnet, pour l'trouver celui-lĂ ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Poltergeist, Ă©crit par Alexandre Astier. Y'a du grabuge alors on appelle les 2 couillons... On met les glandus Ă profit ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Poltergeist, Ă©crit par Alexandre Astier. Les framboises sont perchĂ©es sur le tabouret de mon grand-pĂšre. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Poltergeist, Ă©crit par Alexandre Astier. A Arthur Ăa prouve que j'ai de l'ubiquitĂ©... De l'humilitĂ© ? C'est pas quand il y a des infiltrations ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, L'Etudiant, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă ROULEEEEETTES !! HOULA... J'l'ai un peu trop gueulĂ© ça, non ? Ă roulettes. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, L'Etudiant, Ă©crit par Alexandre Astier. Ah, mais c'est de lĂ que ça vient ! Quand on dit "ça va comme sur des roulettes". En fait ça veut dire qu'le mec il peut balancer un morceau de rocher comme une catapulte, il continue quand mĂȘme d'avancer d'façon mobile. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, L'Etudiant, Ă©crit par Alexandre Astier. Une maquette ?! Vous avez pas dit qu'c'Ă©tait une catapulte ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, L'Etudiant, Ă©crit par Alexandre Astier. [En parlant de la Dame du Lac que, pour une fois, tout le monde, sauf Arthur, peut voir] Ouh lĂ lĂ ! elle va pas me gonfler longtemps, la rouquine !!! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Aux Yeux De Tous II, Ă©crit par Alexandre Astier. Les 3 actes, c'est les bonnes femmes qui sont mi-taupes mi-dĂ©esses, et qui ont forcĂ© les mecs de BethlĂ©em Ă construire les pyramides. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, La poĂ©tique, 1Ăšre partie, Ă©crit par Alexandre Astier. Est-ce que vous avez assez de dĂ©s pour remplir un seau comme ça ? [Le tavernier n'en a que trois] C'est plus facile d'en tirer cent ou deux-cents d'un coup et d'additionner, parce que lĂ avec trois, on va ĂȘtre obligĂ©s de tirer quarante fois de suite Ă chaque tour. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Chante Sloubi, Ă©crit par Alexandre Astier. Sloubi 1, sloubi 2, sloubi 3, sloubi 4, sloubi 5 [...] sloubi 324, sloubi 325!... Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Chante Sloubi, Ă©crit par Alexandre Astier. C'est moi qui remporte le tour. Quand on remporte le tour Ă Sloubi, on a quatorze solutions possibles soit on annule le tour ; soit on passe ; soit on change de sens ; soit on recalcule les points ; soit on compte ; soit on divise par six ; soit on jette les bouts de bois de quinze pouces, ça c'est quand on joue avec les bouts de bois ; soit on se couche ; soit on joue sans atouts. Et aprĂšs y'a les appels plus un ; plus deux ; attrape oiseaux ; rĂ©goudon ; ou chante Sloubi. [...] Comme vous ĂȘtes second, vous avez plus que dix-neuf solutions possibles soit vous passez ; soit vous sciez en deux les cinquante poutrelles de trente pieds, mais ça c'est quand on joue avec les bouts de bois. Sinon c'est les relances doublette ; jeu carrĂ© ; jeu de piste ; jeu gagnant ; jeu moulin ; jeu-jeu ; joue-jeu ; joue-joue ; joue-jiĂ© ; joue-ganou ; gagnar ; catakt ; tacat ; cacatac ; cagat-cata et ratacat-mic. Ou chante Sloubi. Nous, on va faire que chante Sloubi. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Chante Sloubi, Ă©crit par Alexandre Astier. Je vous ai vu une fois dans une carriole, tirĂ©e par un cheval. Enfin, la carriole tirĂ©e par un cheval. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, L'EmpressĂ©e, Ă©crit par Alexandre Astier. Dans le Languedoc, ils m'appellent Provençal. Mais c'est moi qui m'suis gourĂ© en disant mon nom. Sinon, en Bretagne, c'est le Gros Faisan au sud, et au nord, c'est juste Ducon .. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre III, Le Sanglier De Cornouailles, Ă©crit par Alexandre Astier. Livre IVModifier Au printemps, jâaime bien pisser du haut des remparts au lever du soleil⊠Yâa une belle vue ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Tous les matins du monde, 2e partie, Ă©crit par Alexandre Astier. Ils ont pas de bol, quand mĂȘme ! Mettre au point un truc pareil et tomber sur des cerveaux comme nous ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Les Pisteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Sur une Ă©chelle de 2 Ă 76, et lĂ je prĂ©fĂšre prendre large, de 2 Ă 71 on ne nous Ă©coute pas, de 72 Ă 75, on nous Ă©coute toujours pas, et seulement Ă 76 on nous laisse parler sans nous engueuler. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, LâĂchelle de Perceval, Ă©crit par Alexandre Astier. Mais cherchez pas Ă faire des phrases pourries... On en a gros, c'est tout ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Les ExploitĂ©s II, Ă©crit par Alexandre Astier. En plus je connais une technique pour tuer trois hommes en un coup rien quâavec des feuilles mortes ! Alors lĂ , vous ĂȘtes deux, vous avez bien de la chance. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Les Chaperons, Ă©crit par Alexandre Astier. Vous vous prenez pour un enseignant ?... Non j' s'entais que c'Ă©tait le moment d'faire une vanne mais y'a rien qui est sorti. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Les chaperons, Ă©crit par Alexandre Astier. Bon ça suffit maintenant ! Vous voulez qu'j'me foute en rogne comme un enseignant ? ... Qu'est ce que j'ai avec ça moi ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Les chaperons, Ă©crit par Alexandre Astier. Mais moi, jâmâen fous des honneurs, rien Ă pĂ©ter, le Graal aussi, rien Ă pĂ©ter. Moi, câest Arthur qui compte. Moi je suis pas un as de la stratĂ©gie ou du tir Ă lâarc, mais je peux me vanter de savoir ce que câest que dâaimer quelquâun. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, LâHabituĂ©, Ă©crit par Alexandre Astier. Citation choisie pour le 14 dĂ©cembre 2014. Y en a qui picolent, d'autres qui se battent Ă l'Ă©pĂ©e, moi je fais ça. Au moins je fais de mal Ă personne. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, LâInspiration, Ă©crit par Alexandre Astier. Moi, la canne, ça mâaide. Je visualise le caillou dans lâeau, jâai lâimpression de faire partie dâun tout, moi, le caillou, le fil, le lac, le ciel, câest entier, vous comprenez ? Câest bien fini. Câest pour ça, moi je me dis, câest dans ces moments-lĂ quâon peut bien comprendre des trucs. Vous me prenez pour un con, non ?Arthur rĂ©pond Pas du tout. Les poissons, eux en revanche, vous prennent certainement pour un con. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, LâInspiration, Ă©crit par Alexandre Astier. Ah ça yâest, jâviens de comprendre Ă quoi ça sert la canne. En fait ça sert Ă rien⊠Du coup ça nous renvoie Ă notre propre utilitĂ© lâHomme face Ă lâAbsurde ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, LâInspiration, Ă©crit par Alexandre Astier. Citation choisie pour le 9 octobre 2011. C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Perceval Fait Raitournelle, Ă©crit par Alexandre Astier. Non mais Sire, c'est n'importe quoi, voix off, aprĂšs qu'Arthur a donnĂ© des coups de poing Ă Karadoc et Perceval. Selon Perceval, Arthur n'a pas fait les choses dans les rĂšgles, ou plutĂŽt dans LEURS rĂšgles. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre IV, Unagi IV, Ă©crit par Alexandre Astier. Livre VModifier On va pas installer notre carrĂ© germinal Ă la taverne ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, L'Ă©pĂ©e Des Rois, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Mevanwi Elle a compris la vilaine frisĂ©e ? On a dans l'projet de fonder un clan autonome pour partir Ă l'aventure et ramener du pognon pour entretenir vos grosses miches !! Alors le cageot il dit merci et il ferme sa boĂźte Ă caca!!! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, L'Ă©pĂ©e des rois, Ă©crit par Alexandre Astier. Oh! Vous voulez que je vous foute en rogne?Câest ce que vous cherchez? La serrurerie, câest une technique extrĂȘmement prĂ©cise, dâaccord? Des fois il y a six mois de boulot sur une serrure. Alors vos tiges, vous vous les foutez quelque part. Moi en tout cas, jâai le respect des artisans, et si jâai pas exactement la bonne clĂ©, je crochĂšte pas. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les ExilĂ©s, Ă©crit par Alexandre Astier. Une fois pour toute, il a que Arthur qui peut la [Excalibur] retirer! Votre chintok il peut passer trois semaines a tirer dessus, il repartira chez lui aussi con qu'il est venu! VOILĂ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Vae Soli!, Ă©crit par Alexandre Astier. Vous, vous avez une idĂ©e derriĂšre la main, j'en mettrais ma tĂȘte au feu! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Perceval de Sinope, Ă©crit par Alexandre Astier. Si on avait bu un coup dans des trucs qui s'cassent, j'en aurais pĂ©tĂ© un par terre avant d'monter dans ma chambre, pour bien montrer comment j'suis colĂšre. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, La Promesse, Ă©crit par Alexandre Astier. Je vais vous poser une sĂ©rie de questions. Vous rĂ©pondez par oui, non, ou Zbradaraldjan. Ok c'est parti oĂč se trouve l'oiseau ?... Allez c'est facile ça. Trouve pas ? Bon tant pis. C'Ă©tait "sur la branche". Eh oui, y a des piĂšges. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les recruteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Mevanwi Moi je dors en haut Ah bah non. Je voulais y aller moi, je vais pas coucher a cotĂ© de la mĂšre cageot Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les recruteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Si la mĂ©moire est Ă la tĂȘte ce que le passĂ©, peut-on y accĂ©der Ă six ? Oui, non, zbradaraldjan ? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les recruteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Ma tante me demande de trouver un endroit pour y entreposer 667 noix. A la cave il y a de la place pour 595, Ă la remise il y a la place pour 337. Qu'est-ce que je fais ? Je les ?... Allez on cherche bon dieu ! Je les... Zbradaraldjan le grenier!... Allez il dĂ©gage le bourrin ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les recruteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Et si je sens que y a des anguilles Ă la broche, dehors ! Comme CĂ©sar quand il a chassĂ© les marchands du temple, et qu'ils ont foutu le camp sur le bateau avec les bestioles et l'pĂ©pĂ©. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les Recruteurs, Ă©crit par Alexandre Astier. Je crois que c'est rentrĂ© par lĂ , et c'est ressorti par lĂ ; et c'est re-rentrĂ© par lĂ , et c'est RE-RE-SORTI PAR LA. ET NOUS ON S'SAIGNE AUX QUATRE FROMAGES !!! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Domi Nostrae, Ă©crit par Alexandre Astier. Par contre pas un mot lĂ , sinon la porte. Bon lĂ y en a pas, mais ce n'est pas la premiĂšre fois qu'on fabrique une porte Ă la derniĂšre minute pour virer un petit trou de balle qui fait son malin. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Unagi V, Ă©crit par Alexandre Astier. Progressif... N'oubliez pas, dans la casse, le plus important, c'est les suites d'Ă©paisseurs ... BĂ»che de 10, BĂ»che de 16; BĂ»che de 32, BĂ»bĂ»che, Bibuchette, et re-BĂ»che de 6 !!! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Unagi V, Ă©crit par Alexandre Astier. On a une autoritĂ© naturelle, il faut en profiter... J'suis sĂ»r que mĂȘme Ă poil on ferait toujours chef ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Le Royaume Sans TĂȘte, Ă©crit par Alexandre Astier. En parlant de Dame Mevanwi Ouais ouais ben j'suis pas trop. Sauf que quand on fait des choix il faut les tenir un minimum. Et ça change de chambre et ça change de mari... Dame Mevanwi Mais mĂȘlez vous de vos fesses ! Ouais ouais ouais ! Il faudrait peut-ĂȘtre commencer par se comporter en adulte ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les ExilĂ©s, Ă©crit par Alexandre Astier. Votre femme, si j'avais pas la flemme de descendre de lĂ , elle aurait pris mon pied dans son cul depuis un moment. Parce y'a un truc qu'on oublie quand on parle de retirer Excalibur c'est le respect au Roi Arthur! Et le respect au Roi Arthur je remarque que Madame en avait un peu plus quand elle Ă©tait dans son PLUMARD !! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Les Dauphins, Ă©crit par Alexandre Astier. Non mais Sire, faut pas prendre ce qu'on dit au sĂ©rieux, vous savez bien qu'on est des cons, nous. Franck Pitiot, Kaamelott, Livre V, Le Retour du Roi, Ă©crit par Alexandre Astier. Livre VIModifier Allez, y'a plein de bruit, lĂ ! Si ça se trouve c'est bourrĂ© d'oiseaux venimeux. Y'en a des rouges, des jaunes, des re-rouges et des pourpres ! Y bouffent que des noisettes et des escalopes de veau. Et quand ils vous donnent un coup de bec vous voyez une grande lumiĂšre et ça vous donne la diarrhĂ©e ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre VI, Dux Bellorum, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur Ouais en mĂȘme temps ça vous a prouvĂ© qu'on avait pas froid au ventre !Arthur aux yeux! Comment ? Arthur Aux yeux, pas froid au ventre. Karadoc Froid aux yeux ? Comment c'est possible ça ? Ben si, Ă la limite avec du vent⊠mais bon si on a froid aux yeux on les ferme ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre VI, Arturus Rex, Ă©crit par Alexandre Astier. Nan mais je l'ai dĂ©jĂ impressionnĂ©, moi ! Je lui ai expliquĂ© une nouvelle technique de combat on se bat Ă moitiĂ© Ă mains nues, et Ă moitiĂ© avec du calcium. J'peux vous dire il faisait moins le malin ! Franck Pitiot, Kaamelott, Livre VI, Dux Bellorum, Ă©crit par Alexandre Astier. Ă Arthur qui vient de lui raconter longuement un rĂȘveC'est vraiment chouette comme rĂȘve... Moi l'autre nuit j'ai rĂȘvĂ© que Karadoc avait des pinces... Arthur confus C'est-Ă -dire? Comme un crabe... Arthur Ah? Et qu'est-ce qu'il faisait avec ses pinces? Il me pinçait le interloquĂ© Le mĂ©nisque? ComparĂ©s aux vĂŽtres, ils sont pourris mes rĂȘves, ou pas? Franck Pitiot, Kaamelott, Livre VI, 9, Ă©crit par Alexandre Astier. Kaamelott Premier VoletModifier La patience est un plat qui se mange sans sauce. Franck Pitiot, Kaamelott, Premier Volet, Teaser, Ă©crit par Alexandre Astier. Evidemment qu'il est pas mort, ça fait dix ans que je vous le dit, gros salsifis ! Franck Pitiot, Kaamelott, Premier Volet, Teaser, Ă©crit par Alexandre Astier. Vous pouvez Ă©galement consulter les articles suivants sur les autres projets WikimĂ©dia Câest pas parce que le tunnel va de notre quartier gĂ©nĂ©ral Ă Kaamelott quâelle va de Kaamelott Ă notre quartier gĂ©nĂ©ral !
1450 âŹ. Mug humoristique tirĂ© de la sĂ©rie kaamelott, avec la phrase â Câest pas moi qui explique mal, câest les autres qui sont cons â dite Perceval le Gallois aussi connu sous le pseudonyme Provençal le gaulois. Ce mug est imprimĂ© avec cette phrase sur les deux cĂŽtĂ©s. En cĂ©ramique blanc, il est disponible en plusieurs
Agrandir l'image Ătat Nouveau produit DĂ©couvrez le nouveau Tshirt C'est pas moi qui explique mal c'est les autres qui sont cons â Tshirt Homme Humour de la collection spĂ©ciale Plus de dĂ©tails Livraison prĂ©vue 24/08/2022 Tshirt Homme Tshirt Femme En savoir plus Fiche technique Pour prĂ©server le textile et l'impression de ce vĂȘtement dans le temps, le laver retournĂ© et de prĂ©fĂ©rence Ă 30° Type de produits T-shirt Homme 150 Gr Type de Lavage Tshirt retournĂ© - Lavage Ă 30° - Pas de sĂšche linge Type de textile 100% coton
Cest surtout ce que l'on ne comprend pas qu'on explique. - Une citation de Jules Barbey dâAurevilly. - Une citation de Jules Barbey dâAurevilly. Citation CĂ©lĂšbre
AndrĂ© Boisclair, Ă propos dâHĂ©rouxville Je te dis que lâhistoire dâHĂ©rouxville, pis la gang qui est sortie, pis qui ont Ă©crit leur charte pis ainsi de suite payĂ©s et commanditĂ©s par lâAction DĂ©mocratique du QuĂ©bec. Jeff Fillion, qui trouve que ça pue dans le mĂ©tro â Vous voulez savoir pourquoi ça pue quand vous arrivez Ă Berri UQUAM, au, UQAM, au mĂ©tro ? Toutes les autres bouches de mĂ©tro ça sent clean, tâarrives là ça pue.â Eille pis Ă©couteâŠâ La gauche ... BenoĂźt Dutrizac, Ă propos des carrĂ©s rouges Yâa un petit cĂŽtĂ© fasciste de voir, pis on remonte aux annĂ©es trente, en Italie, en Allemagne, de voir des petits groupes comme ça masquĂ©s, arriver dans un cour, intimider un autre groupe, y passer la casserole dans... Denis Gravel, Ă propos des La nature humaine et animale est faite comme ça. Plus tu fais rien, moins tâas le goĂ»t de faire quelque chose. Le problĂšme visuel de cette image-lĂ , câest quâon nous donne lâimpression que le BS yâest nĂ© de mĂȘme, pis... Jean Tremblay, Ă propos de son idole â Faut se dire, tolĂ©rons-nous. Moi si yâa un objet de religion juive pas loin de chez nous, quâest-ce que ça fait ? Dâailleurs, lâidole de ma vie, câest un juif !â Câest qui ?â Câest le Christ.
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Walla je suis allée sur un blog et j'ai trouvé cette photo.. J'aimerai bien que vs me disiez ce que vs en pensez, pck moi, j'vois pas trop c'que c'est en fait.
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VoilĂ donc typiquement pourquoi un petit zĂšbre et enfant surdouĂ© aura du mal Ă se concentrer en cours et pourquoi on lui expliquera durant toute sa scolaritĂ© que câest un mauvais Ă©lĂšve. Le problĂšme en fait, câest que cet enfant Ă haut potentiel nâarrive simplement pas Ă faire le tri pour trouver la bonne information Ă prioriser. Cette difficultĂ© est souvent identifiĂ©e â Ă
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... ⏠Voir le deal LGDC Dawn CommunautĂ© De Vous Ă NousPartagez AuteurMessageWycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 1555 Bonjour je viens faire une demande assez particuliĂšreJe viens vous demander un petit service. Il y a eu un concours sur mon forum pour son anniversaire et le prix du gagnant est de voir l'histoire qu'elle a crĂ©e pour ce concours, postĂ© sur les partenariats de notre forum dont vous faĂźtes partis. Je voulais donc savoir si c'Ă©tait possible de postĂ© cette histoire sur ce d'avance ! Etoile du GriffonâŠKrysâŠFonda Tyrannique & ChefMessages 559Date d'inscription 06/07/2012Localisation Sur mon ordi DFeuille de personnageRelations Sujet Re Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 1623 Bonjour Bien entendu, ta demande est acceptĂ©e, il est intĂ©ressant de faire des Ă©changes entre Forums _________________Spoiler WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 2018 Merci beaucoup ! Voici l'histoire gagnante et si vous aussi vous avez besoin d'un service mon forum est ouvert !-Alice ? Tu mâentends ? Alice ? Tu mâĂ©coutes ? Quâest-ce quâil y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant quâil pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et Ă mesure quâelle parcourait la lettre cachetĂ©e. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, câĂ©tait ce qui la rendait attachante, câĂ©tait pourquoi il lâaimait, sans doute ⊠Mais lĂ , elle nây Ă©tait pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce nâĂ©tait pas a cause de son caractĂšre, elle Ă©tait triste, vraiment. Il se baissa pour ĂȘtre Ă sa taille, vu quâelle Ă©tait assise sur un banc, et lâĂ©tudia quelques secondes, avant de rĂ©agir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la rĂ©conforter. Des larmes vinrent foncer lâuniforme blanc du jeune garçon, il ne rĂ©agit pas. Il la relĂącha, lui Ă©bouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelquâun qui saura quoi faire ⊠marmonna-t-il pour lui-mĂȘme. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie dâAlice, alors il descendit Ă la salle commune. Elles y Ă©taient presque toutes, ces filles quâil nâaimait pas du tout. Son amie Ă©tait ⊠Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprĂ©cier des pĂ©tasses pareilles ⊠Il tira une chaise, elles firent silence et lâobservĂšrent toutes avec curiositĂ©. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle dâ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il dĂ©testait quâelles lâappellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas oĂč elles lâavaient trouvĂ©, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu quâil nâavait pas lâair dâun clown ⊠Il ne leur demandait pas, mais elles nâavaient pas dĂ» chercher bien loin. En plus dâĂȘtre superficielles, ces filles Ă©taient toutes idiotes ⊠-Votre amie, pour information âŠ-Alice nâest plus rien ⊠Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, rĂ©frĂ©nant lâenvie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries Ă peine dĂ©guisĂ©es des filles. Elles ne considĂ©raient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il Ă©tait vrai quâelles Ă©taient peu gentilles, et quâil Ă©tait remarquables quâelles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le rĂ©vulsait. CâĂ©tait peut ĂȘtre pour ça que la jeune fille pleurait ⊠Si elles ne peuvent rien pour moi, je nâai plus quâa allĂ© voir Eliott ⊠»Mathieu nâĂ©tait pas trĂšs emballĂ© par lâidĂ©e de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer Ă lui donner des cours de maths, mais il nây avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisquâAlice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas âŠSi Eliott enquiquinait Alice, câĂ©tait pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie dâAlice, il y avait beaucoup de choses bizarres ⊠A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a dĂ©trĂŽnĂ© celle dâAlice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. Dâailleurs, si Eliott nâadressait jamais la parole a Alice en lâappelant par son prĂ©nom, câĂ©tait a cause de cette mĂ©sentente. Apparemment, il nâavait rien contre elle âŠIl passa par le parc, il savait quâil y trouverait la personne quâil cherchait. Ne sâapprĂ©ciant pas tous deux, ils avaient pris lâhabitude de ne presque jamais sâappeler par leurs prĂ©noms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott nâappelait pas Mathieu. Tout le monde Ă©tait tu peux venir sâil te plait ?-Toi, tu compte un jour mâadresser la parole autrement quâen me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang nâest rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas lâĂ©ternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrĂȘter dâĂȘtre conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-Câest pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est butĂ©, dis lui pourquoi tâes lĂ âŠ-Il est lĂ parce que Grimm pĂšte encore un cĂąble, quâil ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras Ă ta copine que je nâai pas que ça Ă foutre. Quâelle se dĂ©***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu lâ la rejoins dans sa chambre, dĂšs que je me dĂ©barrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissĂ© Alice seule. Elle Ă©tait recroquevillĂ©e contre elle-mĂȘme, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempĂ©es. Il lui prit la main, et lâaida Ă se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derriĂšre lui, sans chercher Ă lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle sâadossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il rĂ©organisa un peu ses cheveux, qui Ă©taient tous emmĂȘlĂ©s, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dĂ©noua les cheveux. Lorsquâil entendit la porte sâouvrir, il lâembrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu lâavait fait, Eliott se posa Ă genoux devant elle, et lui prit les quâest-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre Ăąge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule hĂ©ritiĂšre de la seconde famille la plus puissante du pays, vous ĂȘtes invitĂ©e Ă venir passer votre cĂ©rĂ©monie de maturation, qui fera de vous une hĂ©ritiĂšre digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cĂ©rĂ©monie comportant elle-mĂȘme la totalitĂ© des cinq autres familles, vous nâĂȘtes plus conviĂ©e Ă cette fĂȘte, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver Ă leur chĂąteau, car, Ă©tant donnĂ© la discorde avec votre pĂšre, il a refusĂ© de vous faire rĂ©citer le psaume. Ce sera donc le duc de la premiĂšre famille qui vous fera lâhonneur dâassister Ă votre cĂ©rĂ©monie. Mon pĂšre ? DĂ©solĂ© pour te rends compte ? Je vais ĂȘtre humiliĂ©e en publique ! Câest ma faute si Chess est mort, câest ton pĂšre qui lâa tuĂ©, et câest lui qui prĂ©sidera la soirĂ©e ! Je ne supporterais pas de remarques dĂ©sobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans rĂ©flĂ©chir, elle se jeta dans ses bras, et se remit Ă pleurer. Il la calma tant quâil put, murmurant des paroles rassurantes, telles que mĂȘme si ça doit pas beaucoup te rĂ©conforter, je serais là ⊠» oĂč au moins tu ne verras pas ton pĂšre ⊠». Elle avait les yeux gonflĂ©s, et ils la brĂ»laient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez dĂ©trĂŽnĂ©s ⊠Regarde le comportement de lâhĂ©ritiĂšre, a-t-elle la prestance dâune Grimm ? Jâen doute, Alice est non, câest normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais âŠIl la cajola encore un petit moment, jusquâĂ ce quâelle a reprit du poil de la bĂȘte, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout âŠElle lui dĂ©crocha un sourire, mĂȘme si ses yeux Ă©taient encore un peu rougis, et il sortit. AussitĂŽt quâil la laissa seule, Mathieu dĂ©boula dans la piĂšce pour vĂ©rifier lâĂ©tat de son sourit, en le voyant est plus douĂ© que moi, au final âŠ-Mais nan, câest juste que je lui ai refilĂ© la lettre, et quâil mâa dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi âŠ-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-Jâai une idĂ©e, allons manger, je te raconte tout lĂ bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table Ă deux, il va falloir quâon sâinstalle sur une table Ă grave, personne ne sâinstallera, depuis quâelles mâont jetĂ©s, je suis grave ⊠Alors, tu mâexplique ?-Ouais, mais dâabord, tu saisis le contexte ? CâĂ©tait il y a huit mois, la famille Grimm Ă©tait encore la plus puissante. On possĂ©dait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance ⊠Et mon chien. Chess. Ce chien, mon pĂšre et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte dâaccident. Chess est passĂ© âŠ-Ah mais ça mâa tout lâair dâune conversation passionnante, qui pourrait mâen apprendre ⊠-Ah je tâen pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi infĂ©rieur quâAlice et de te rabaisser fixait son repas _ quâelle avait massacrĂ© Ă lâaide de sa petite cuillĂšre tandis quâelle parlait _ avec un air horrifiĂ©. Elle nâaimait pas quâon lâĂ©coute parler, elle nâaimait pas quâon la surprenne, et elle allait parler dâEliott âŠ. -Câest trĂšs gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ăa le fait plaisir, de voir quâon en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lĂšvres dâEliott, elle se borna Ă tourner la tĂȘte pour le regarder avec un air on peut sâasseoir ? Le repas risquerait de refroidir âŠ- Vas-y âŠTom pris place Ă cĂŽtĂ© dâelle, et Eliott a cĂŽtĂ© de Mathieu, qui marmonnait, en dĂ©coupant en fines lamelles de pauvres regarda discrĂštement son reflet dans le dos de sa cuillĂšre, et tenta dâapaiser le rougissement de ses joues. ContrĂŽlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu prĂšs, de maniĂšre a ce quâon pense quâelle avait juste chaud. Elle Ă©tait juste terriblement ce que tu racontais au Pier⊠A Mathieu, on t hocha la tĂȘte dâun air peu sur, puis gros, il y est passĂ© direct, et mon pĂšre mâen a voulus, parce quâil faut comprendre que ce nâest que de ma faute. Jâai Ă©tĂ© idiote, et il a dĂ©cidĂ© que jâen faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule hĂ©ritiĂšre. Sâil nây a pas dâhĂ©ritiers, il ne peut pas me renier ⊠Alors il a dĂ©cidĂ© de mâenvoyer ici âŠ-Grimm, si Chess est mort, câest pas vraiment de ta faute, plutĂŽt de la notre. Câest nous qui lâavons provoquĂ©s, tout en sachant ce quâon faisait, et ce qui se passerait. Ton pĂšre a tellement de rancune envers toi quâil en vient Ă presque se lier dâamitiĂ© avec ses ennemis mortels âŠ-Mouais, si tu le qui sâest rĂ©ellement passĂ©, câest quâon lâa provoquĂ©, et il est rentrĂ© dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tĂȘte. Se rappeler de la mort de Chess ne lâaidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle Ă©tait sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitiĂ© a son Ă©gard, et du dĂ©gout a lâĂ©gard dâEliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face Ă Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tĂȘte, et dĂ©fia Eliott du regard. Il parut presque flĂ©chir, sous lâintensitĂ© et la puissance de la colĂšre dâAlice. Il savait, quâelle nâĂ©tait pas dirigĂ©e contre lui, mais il ne pu sâempĂȘcher de se dire que si elle avait lâintention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal ⊠Il allait falloir la briefer un peu, une fois quâelle serait capable dâavaler ce quâil avait Ă rougit, mais cette fois ci, ce nâĂ©tait pas de la gĂȘne. Elle dĂ©testait quâon lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lĂšvres quand il se mit Ă sourire moqueusement. Elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans lâidĂ©e quâelle dĂ©cidait, et quâelle donnait les ordres, alors le simple fait quâon lui dise de manger lâ nâai pas faim, Raven. -Je tâen pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupiĂšres et se leva, pour dĂ©barrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongĂ© dans celui dâEliott. Si ce nâĂ©tait pas de lui que venait lâinitiative, alors il fallait remonter Ă la source ⊠Si les yeux dâAlice Ă©taient Ă©quipĂ©s de fusils, lâaristo serait mort âŠ-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu tâen doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande dâun cĂŽtĂ©, et les lĂ©gumes de lâautre, piocha une carotte, lâavala, et fixa la brune avec un air manges au moins les lĂ©gumes, sâil te le regarda, et commença Ă manger, pour pouvoir rapidement dĂ©camper, les joues rouges, et les regards plantĂ©s dans celui dâEliott, qui se rassit, amusĂ©. Elle reporta son attention sur lâassiette, et quand elle releva la tĂȘte, elle remarqua que Tom et son ami avaient Ă©changĂ©s de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous lâĆil Ă©bahis de Mathieu qui nâavait jamais osĂ© dĂ©crĂ©ter quoi que ce soit, alors que lorsquâEliott le faisais, on lui obĂ©issait. Et ce nâĂ©tait pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice nâen avait fur et Ă mesure quâelle mangeait, il tâajoutait discrĂštement des lĂ©gumes, et de la viande, dans le cĂŽtĂ© quâelle devait manger. Elle Ă©tait si absorbĂ©e par ce quâelle faisait, et le fait quâelle fuie continuellement son regard, quâelle ne vit mĂȘme pas quâelle avait vidĂ© son assiette. - Mais âŠUn ricanement fusa Ă cĂŽtĂ© dâelle, elle tourna la tĂȘte et dĂ©couvrit que Tom, Mathieu et Eliott Ă©taient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais tâas mangĂ©, et tâas rien dis, en plus !-Tâas tout foutus du mĂȘme cĂŽtĂ© !Elle lui envoya un coup de poing amical dans lâĂ©paule, et adopta une moue boudeuse, ce qui nâeut que lâutilitĂ© de les faire rire encore normalement, vu quâon est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forĂȘt. Ăa vous intĂ©resse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec Ă©tonnement, puis elle comprit ce quâil ressentait. Avant quâelle nâarrive, il Ă©tait exclu. Directement, elle avait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e, par ce garçon solitaire, un peu parano, au dĂ©but, et qui souriait dĂšs quâil le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il lâavait aidĂ© a tout portĂ©, et lui avait proposĂ© de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait acceptĂ©, et avaient commencĂ©s Ă discuter, en se rendant compte quâils avaient pleins de points communs. DĂ©jĂ , ils Ă©taient bruns. Ensuite, ils nâavaient aucuns amis. Pour finir, et ce nâĂ©tait quâun nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et Ă©taient tout les deux trĂšs sociables. La paire idĂ©ale, quoi. Officiellement, il Ă©tait presque immĂ©diatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsquâelle avait eut des problĂšmes en maths, câĂ©tait vers Eliott quâelle avait dĂ» se tourner, et il avait dĂ» se sentir rejetĂ©. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, quâil sâĂ©tait empressĂ© de rĂ©pondre hocha la tĂȘte, et suivit Tom et son ami jusquâĂ la Je parie que tâes jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, câest pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et quâEliott allumait un feu, Alice alla sâadosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture quâon lui lançait, et sâemballa dedans. Trouvant lâidĂ©e intelligente, les trois garçons sâassirent Ă cĂŽtĂ© dâelle, collĂ©s les quatre lâun contre lâautre, elle commençait Ă avoir conversation quâon ai pas de cartes âŠElle regarda son voisin de droite, celui qui lâavait forcĂ© Ă manger ce quâelle avait dans lâassiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense Ă ce que je pense quâil pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses Ă quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit lĂ ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas lâair conversation, si tu gagnais ⊠-Je gagne jamais au poker ⊠Je suis a des cartes ?- Va te âŠ-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses Ă des trucs glauques, toi parfois âŠ-Eh ! Je te signale que câest lui quâa rĂ©pondu a la pseudo-perche. En plus, moi jâai dit que sâil y pensait, je lâenvoyais dans le buisson, jâai pas dis que ça mâintĂ©ressait ! -Câest vrai ? Câest dommage ça âŠ-Jâai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil âŠLes trois garçons la fixĂšrent avec un air choquĂ©, comme si câĂ©tait trĂšs inattendus de sa part, profitant de lâidĂ©e quâelle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se dĂ©barrassa rapidement de la couverture pour sâinstaller a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, tâĂ©tais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis quâelle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons Ă©taient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle Ă©tait peut ĂȘtre morte de rire intĂ©rieurement, mais si elle nâavait pas Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e en leurs prĂ©sence, puis relĂąchĂ©e, et avec ça, ce sentiment dâadrĂ©naline, jamais elle nâaurait eu lâidĂ©e de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils Ă©taient censĂ©s se dĂ©tester, alors quâelle Ă©tait a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle Ă©tait devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tĂȘte !Puis elle Ă©clata de rire, et se remit Ă sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientĂŽt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours lâair profondĂ©ment choquĂ©, qui finit mĂȘme par le dĂ©rider tâimaginerais plus coincĂ©e, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gĂȘnait Eliott, ça se voyait ⊠Il lâattira contre lui, passa un bras autour de ses Ă©paules, et fit fi de ses demandes pour tu mâĂ©crases ⊠JâĂ©touffe, je respire plus. Raven, sâtue plait, je meurs là ⊠Houhou ? Aille, tu mâĂ©crases ⊠******, tâas dâla force ! MaĂŻeur, lĂąche-moi ! Fais gaffe hein, lâidĂ©e du buisson tiens toujours !-Moi aussi je tâaime les regards amusĂ©s des deux autres garçons, qui se mirent Ă discuter dâautres choses, Eliott enfonça son index dans les cĂŽtes dâAlice qui se mit Ă gigoter pour se dĂ©barrasser de son emprise, sans succĂšs, car il Ă©tait plus fort quâelle. Pleurant presque de rire, elle le supplia dâarrĂȘter, ses mots avalĂ©s par sa toux, il la je suis dĂ©solĂ©e de mâĂȘtre foutu de ta gueule, tâas dĂ» te poser des questions âŠ-Un peu ouais ⊠Mâenfin, ce nâest pas dĂ©plaisant dâavoir une jolie fille assise Ă califourchon sur soi âŠ-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lĂšvres dâEliott, Alice nâen revenait pas. Elle rĂ©ussissait Ă le faire sourire ! Il avait de la fiĂšvre ? Il la retint de nouveau prisonniĂšre, et chuchota Ă son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lĂąche pas âŠ-Dâaccord, jâadmets que je suis bien trop modeste, en vrai jâsuis canon. Ăa te va ?Il la lĂącha, et pinça les lĂšvres pour ne pas sourire, face Ă la mimique boudeuse de la jeune bout dâun moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit dâailleurs par sâendormir, et ne se rĂ©veilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour dâelle, avec un air profondĂ©ment dĂ©boussolĂ©, avant de se rappeler ou elle Ă©tait . Elle entendait trĂšs distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda prĂšs du lit . La tĂȘte posĂ©e sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de lâinstant pour les regarder de plus prĂšs .Elle nâavait jamais vraiment lâoccasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il Ă©tait le plus mignon . Et elle savait que Mathieu Ă©tait mignon ⊠dâailleurs, Tom nâĂ©tait pas mal du tout non plus, mĂȘme si diffĂ©rent .Le premier, son ami depuis le dĂ©but, avait des yeux verts, mais vu quâil avait les paupiĂšres fermĂ©es, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, Ă©tait blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement lâavoir fusillĂ© du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pĂ©tillants que les siens encore plus clair, ceux dâAlice Ă©taient lapis-lazuli, les siens Ă©taient bleu pur . Et impĂ©nĂ©trables, câĂ©tait agaçant ⊠Quand a Eliott, il avait une allure Ă©trange, a vrai dire ⊠Grand, un peu plus quâelle, mais a quelques centimĂštres seulement, on voyait quâil faisait pas mal de sport, et avait des traits ⊠Un peu Ă©ffĂ©minĂ©s, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncĂ©s, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dĂ©visagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu quâelle voyait dâEliott, sois une masse de cheveux bruns foncĂ©s sâĂ©parpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, câest dĂ©loyal, Grimm .***** ! Il Ă©tait rĂ©veillĂ© ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexĂ©, et dĂ©clara dâune voix railleuse -Punaise, tâes vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein âŠElle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et dĂ©cida dây rester .-Fais gaffe, tu vas tâĂ©touffer âŠ-Si je meurs, je serais dĂ©barrassĂ©e des exercices de maths âŠUn sourire malicieux joua sur les lĂšvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement sâĂ©leva, et câĂ©tait celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gĂȘne dâAlice laissait croire quâEliott avait raison ⊠Lâami de la jeune fille se dit que ce nâĂ©tait pas forcĂ©ment plus mal que ça, et que de toute maniĂšre, elle ne risquait pas de trouver quelque choses dâintĂ©ressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven ⊠Il rĂ©prima une bouffĂ©e de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents âŠ-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de lâessence et suicide toi âŠNouveaux rires . Elle se sentait rĂ©ellement idiote, parce quâils dĂ©connaient sur son dos, et que mĂȘme si elle nâavait pas honte de son geste, aprĂšs tout, le peu de beaux garçons quâil y avait dans cet Ă©tablissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, quâest-ce que vous foutez lĂ ?! Câest MA chambre ! Et je me suis pas endormie lĂ , en plus âŠ-Bah, on sâest dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans lâherbe, alors je tâai portĂ© pour te ramener lĂ , et comme Mathieu sâinquiĂ©tait pour toi, Tom a proposer de rester lĂ , pour ĂȘtre sur que tu ne te rĂ©veillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar ⊠On a bien essayĂ© de te tenir la main, mais apparemment, ça tâintĂ©ressait pas .-En reprenant les mot de lâattardĂ©, il sâinquiĂ©tait, et il prĂ©fĂ©rait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis restĂ© .-Pour connaitre la vĂ©ritĂ©, mieux vaut Ă©couter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, câest une rĂ©bellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si câest le cas, vous avez intĂ©rĂȘt a vite changer dâidĂ©e ⊠Surtout toi, Raven, parce que je peux ĂȘtre une enquiquineuse finie âŠ-Je confirme ⊠marmonna Mathieu, qui Ă©vita de justesse un oreiller lancĂ© afin de lâassommer . -Va te ⊠Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et dĂ©tourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sĂ©rieux, tout a coup .-Grimm, si tu dĂ©tournes le regard pour une simple moquerie, quâest-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problĂšmes, câest comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport lĂ âŠ-La ferme, tu affrontes le problĂšme, câest tout .Il se releva, sans plus de cĂ©rĂ©monie, aprĂšs lâavoir lachĂ©e, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet dâun air autoritaire .-Toi ! Va pas croire quâa cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisĂ© a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu nâas aucunement le droit dâhausser le ton quand tu mâadresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilĂ , tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu ⊠Il lui Ă©bouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi lĂ , câest ça ?-On ne peut plus âŠElle Ă©touffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom sâĂ©taient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et sâassit sur son lit en croisant les bras .-Zâavez arrĂȘtĂ© de piailler autour du feu vers quelle heure a peu prĂšs ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, tâes un poids plume, ça fait peur .-Câtoi qui mâa ramenĂ© ?-Ăa te pose un problĂšme ?-Pas que je sache, câest toujours mieux que de dormir dans lâherbe, quoique çâaurait pu ĂȘtre amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher ⊠Aller, dehors âŠEliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon Ă©tait passĂ©e, et quâelle avait compris ce quâil disait, quand il disait quâelle devait affronter ses problĂšmes âŠIls passĂšrent les journĂ©es suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait Ă©normĂ©ment a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, Ă©tait habituĂ©, a ĂȘtre entourĂ©, alors il nâavait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice Ă©tait stressĂ©e, et tremblante . Elle nâarrĂȘtait pas de se retourner, pour ĂȘtre sure que Mathieu Ă©tait toujours lĂ . A bout dâun certains temps, il vint lâaider a plier les habits, et regarda avec un air amusĂ© les robes quâelle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu tâhabilles comme une vraie fille ?-Jâai pas le choix, figure toi, ma mĂšre a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une lĂ©gĂšre, pour le train . La plupart des toilettes Ă©taient bleus clair, parce que ça sâaccordait trĂšs bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de maniĂšre habile, et y avait glissĂ© des rubans, qui laissaient quand mĂȘme quelques mĂšches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussĂ© ses yeux bleus dâune poudre dorĂ©e sur les paupiĂšres, ses onglĂ©es, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout Ă©tait impeccable . Sauf quâelle Ă©tait dâune humeur massacrante, stressĂ©e, elle nâarrĂȘtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer dâidĂ©e, dâavis, dâhumeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, jâimagines quâelle flippe âŠ- Je mâen doute âŠ-Zâauriez lâobligeance dâarrĂȘter de parler comme si jâĂ©tais pas lĂ ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit sâĂ©taler, de tout son long ⊠Elle releva le bas de sa robe, pinça les lĂšvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, quâelle troqua contre de vieilles tennis grises dĂ©structurĂ©es, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnĂ©es, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancĂ©e .-Câest ça ouais âŠElle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce quâelle tenait pour se jeter sur son ami .-Tâas interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses ⊠Tu vas me manquer, Mathieu âŠ-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi âŠAprĂšs les aurevoirs, ils tournĂšrent vers le train, qui nâĂ©tait pas encore partit, et allĂšrent sâinstaller dans un wagon vide .-Alice, il va sĂ©rieusement falloir que tu revoies ton oratoire ⊠Tu parles comme nâimporte quelle adolescente de ville, ça fais peur ⊠-Je sais me tenir en publique, jâai eu une bonne Ă©ducation, je te rappelle âŠ-Et, me frappe pas, parce que je lâai jamais fait, lĂ ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, jây arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon⊠Aurais-tu lâobligeance de cesser cette comĂ©die ?-Eh, Dante, ta Divine comĂ©die », je lâai pas Ă©crite ⊠-Dante, câest trĂšs spirituel, Raven âŠ-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois dĂ©barrassĂ© des formalitĂ© pour gueuler, cet a dire, attends dâĂȘtre en priver, pour te dĂ©fouler .Elle hocha la tĂȘte, dâun air mutique, et fixa ses pieds chaussĂ©s de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant quâon arrive ..?-Certainement âŠIl lui releva la tĂȘte, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te prĂ©sentes aujourdâhui comme la protĂ©gĂ©e des Raven, demain, pour ta cĂ©rĂ©monie, et le reste de la semaine, je te promet quâon part se pommer dans la forĂȘt .-SĂ©rieux ? Euh, je veux dire Promis ?-SĂ©rieux .Elle sourit, et fixa la fenĂȘtre avec un air dĂ©jĂ moins mutique .-Ăa me fais peur ⊠Jâai peur dâarriver, en fait, jâai peur quâon me prenne pour ⊠Je sais pas, lâidiote qui a tuĂ© sa K, Le dĂ©shonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots âŠ-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tĂȘte haute, le menton relevĂ©, le dos droit, un sourire flottant sur les lĂšvres comme si on avait plaisantĂ© tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tĂȘte, tu me regardes comme si je devais tâautoriser a rĂ©pondre ⊠Mais tu regardes les gens avec un air supĂ©rieur, toujours . Nâoublies pas qui tu es ⊠Dâailleur, Ă©vites de trop ouvrir la bouche, parce que tâas tendance a dĂ©ployer des tĂ©sors de vulgaritĂ©, a force de cĂŽtoyer des gens ⊠Vulgaire, va-t-on dire âŠ-Dâaccord .-VoilĂ , et tu ne tâĂ©parpilles pas partout . Sois structurĂ©e, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut tâaider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tĂȘte, il avait rĂ©ussis Ă la faire stresser de nouveau, il fallait quâelle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tĂȘte, lâimiter, jouer la pĂ©tasse timide, se la boucler ⊠Ah oui, il avait raison, elle Ă©tait assez vulgaire, quand mĂȘme âŠ-Bah, on va tester ça ⊠Maintenant, le train sâest arrĂȘtĂ© âŠElle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras dâEliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invitĂ©s prĂ©sents a ta cĂ©rĂ©monie de maturitĂ©, donc oui ⊠Respire Alice, câest des gens qui idolĂątrent ta famille, sâils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros âŠ-Tâas pariĂ© que je me ridiculiserais ?!-Non, moi jâai pariĂ© que tu tâemmĂȘlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros âŠ-Tâas pariĂ© ⊠Vous avez pariĂ© avec qui ?!-Avec Tom âŠ-Ok, nous sommes dâaccord, si je le croise, seul, je lâĂ©trangle âŠIl sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignĂ©s âŠ-Respire Grimm, tâas encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, jâme tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis quâelle se dĂ©filait et faisait demi tour, et lâattira a lui avec un sourire moqueur . Il lĂ cha sa main pour lui entourer les Ă©paules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusquâĂ la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancĂ© âŠ- Il me revient que jâai oubliĂ© une veste a laquelle je tenais Ă©normĂ©ment, dans notre compartiment, je vous serais grĂšs de mâattendre, tandis que je pars la chercher âŠ-Il me semble que tu es arrivĂ© dans le train sans veste âŠ-Et bien, je vais retourner a lâacadĂ©mie pour la rĂ©cupĂ©rer âŠAu lieu de discuter, il la poussa Ă lâarriĂšre de la voiture, et enclencha la sĂ©curitĂ© de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcĂ©e . -Ăa va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portiĂšre .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice âŠElle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-Tâas de la chance dâĂȘtre au volant, tu serais mort, sinon ⊠Jâai lâautorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, nâest-ce pas ⊠Eliott ?Un ricanement se fit entendre Ă lâavant, et Alice broya la main dâEliott pour ne pas Ă©trangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes Ă©taient passĂ©es, et quâils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue Ă la maison, Eliott .-Tâes chez toi aussi, Tom ⊠Et Grimm, pour une semaine âŠ-Jâimagines que t⊠Vous connaissez la rĂ©ponse âŠ-Je me doutes âŠ-Câest marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classĂ©e que moi, et que je le tutoie . Et surtout, quâil nây a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supĂ©rioritĂ© ⊠-Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a lâintention de te coller jusquâĂ ce que vous soyez seuls tous les deux, pour tâĂ©viscerer, et te pendre avec tes boyaux âŠ-Tu mâen veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell⊠A âŠC omment on doit sâappeler en fait ?-Ah *****, jâen ai aucune idĂ©e âŠ-Seigneur Raven, ça fera lâaffaire, jâimagines ⊠Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour quâon voit quâon est plus ou moins proche, mais quâon nâen a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais ⊠Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, jâvais me comporter ⊠Comme quelquâun de mon rang, Paf ! Dans le ⊠Mince, Argh, faut que je me taise âŠPendant quâEliott soupirait, dĂ©couragĂ©, Alice sâappliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clĂ© .-On est arrivĂ©s .-Jâai oubliĂ© ma veste a lâacadĂ©mie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusĂ©, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls Ă©paules dâAlice .-Câest de la pure mise en scĂšne, Grimm, alors laisse la lĂ , ça pourrait faire genre âŠ-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre âŠ-LâidĂ©e est tentante, mais je me ferai Ă©triper, ce serai ⊠DĂ©solant âŠElle fronça le nez, et descendit en premiĂšre, il poussa la portiĂšre, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans lâallĂ©e . Les chuchotis allĂšrent bon train, tandis quâelle essayait tantĂŽt de regarder les gens en souriant, tantĂŽt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dĂ» sâadonner au jeu des sourires, des prĂ©sentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut quâune Grimm viendrait passer sa cĂ©rĂ©monie de maturitĂ© au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre pĂšre ?-Oh, je suis navrĂ©e miss Sally, je ne lâai pas croisĂ© depuis il y a six mois âŠ-Ah oui, lâincident ⊠DĂ©solĂ©e pour vous ⊠Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi âŠ-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est dĂ©jĂ a lâautre bout du chemin .Elle baissa humblement la tĂȘte, le remerciant intĂ©rieurement de la dĂ©livrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux quâacquiescer, nous nâavons quâa le rejoindre ⊠Encore merci, et bonne journĂ©e !-Tu te dĂ©mordes bien âŠChuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fiĂšre allure, Alice ⊠Eliott, câest vous qui lâaccompagnez ?-Oui, Sarah, JâĂ©ssaie de me frayer un chemin parmis la foule dâamis venus la saluer, pour lâaccompagner a ses appartements âŠ-Pas de problĂšme, venez donc par lĂ , jeunes gens ⊠Elle se composa une mine interessĂ©e, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne lâinterrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues âŠ-Nâen soyez pas si sure, Lady Sarah, si jâaccompagne ma ⊠Camarade, ce nâest que par pure formalitĂ© âŠ-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard nâest pas aussi professionnel que le miens ⊠Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez lâair plus clairvoyants, et plus intelligents ⊠Les deux familles maitresses se doivent de se rĂ©concilier âŠAlice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce quâelle pensait .-DĂ©solĂ©e, ça mâa Ă©chappĂ©, mais cette comĂ©die me fatigue, je ne vois pas lâutilitĂ© de sourire, et de faire des courbettes, sâil faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point lâentente est difficile âŠ-Alice, on a pas le choix ⊠Vous mâĂ©xcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportĂ©e, nous allons continuer seuls âŠLady Shizuka sâarrĂȘta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tĂȘte . Eliott poussa la porte, et la referma derriĂšre lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de maniĂšre a ĂȘtre au dessus dâelle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si tâagis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle nâest pas idiote, et elle va rĂ©pĂ©ter ça a qui veut lâentendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne mâavais pas retenue, je serais loin ! Alors tu lâas un peu cherchĂ© hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! Tâes idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-RĂ©pĂšte ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et sâĂ©tait pris une gifle intĂ©rieur trĂšs douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happĂ©e en arriĂšre avant dâavoir rĂ©ussis a toucher Eliott . Elle lâavait manquĂ© de quelques centimĂštres a peine . Et la gifle avait faillit lâatteindre .-Alice, arrĂȘte !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se dĂ©fendre !-Non Alice, câest pas exactement ça ⊠Eliott ?- Jâimagines que si on lui dit pas, son pĂšre ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en lâaggripant au niveau des coudes seulement . Elle se dĂ©battit violement pour quâil la lache, mais ne parviens quâa se fatiguer . -ArrĂȘte de tâĂ©nerver, Alice, tu vas tâĂ©puiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce quâelle ne parvenait pas a se libĂ©rer, et aussi a cause de ce quâEliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . LĂ , seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas sâĂ©craser par terre, et prĂ©server un minimum dâĂ©quilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu lâobligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut ĂȘtre criĂ© un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cĆur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sĂ©cher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois quâil me touche, je le fracasse . Ensuite, je rĂ©pĂšte, tu ne me parles pas comme ça . Si tâas besoin de te sentir supĂ©rieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas dâen vouvoyer un de plus, mais nâimagines pas que je sois de lâune des familles de sous catĂ©gorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce nâest pas le cas, ce ne le sera jamais, câest bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis quâelle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-Câest bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, tâes calmĂ©e ?Il Ă©tait un peu blasĂ© par son comportement de gamine, parce quâil savait, quâelle avait du mal a supporter tout ça, et quâil nâĂ©tait pas fonciĂšrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait quâil puisse lui montrer ce quâil avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire Ă©tait plus que mĂ©chant, et quâil avait dĂ» la blesser, mais il nâavait pas le choix . Il sâapprocha de la jeune fille, qui Ă©tait, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et lâenlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu lâas dĂ©jĂ fais, ça ne me dĂ©ranges pas âŠ-Tais ⊠Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyĂ© contre son Ă©paule .Il avait raison, elle avait dĂ©jĂ pleurĂ© devant lui . Elle sâen rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce quâil Ă©tait lĂ , le jour ou tout est partit en cacahuĂštes âŠElle lançait le plus possible Chess a lâassaut de Nyx . Mais la K. des Ravens Ă©tait encore plus puissante que sa krĂ©ature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achĂšve le . La K, une louve croisĂ©e avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflĂ©tait chaque parcĂšle de lumiĂšre, lorsquâil faisait nuit . Chess Ă©tait un cheval, un Ă©talons blanc, qui avait des yeux taillĂ©s dans du saphir . Un cavalier dâĂ©chiquier ⊠Et Nyx, en abbatant sa patte, lâavait presque broyĂ© .-Chess !Lorsque sa K avait Ă©tĂ© frappĂ©e, la douleur pshysique avait Ă©tĂ© si grande quâelle Ă©tait tombĂ© a la renverse, et câĂ©tait Eliott qui lâavait rattrapĂ©, avant que sa tĂȘte nâheurte le sol . DĂ©jĂ que son pĂšre et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimĂ© voir la petite Grimm mourir, car sans hĂ©ritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, nâĂ©tant pas aussi tordus, avait foncĂ©, et avait atterit juste . Comme son pĂšre avait refusĂ© de lui parler aprĂšs ça, il sâĂ©tait lui-mĂȘme occupĂ© dâAlice, le temps quâelle se rĂ©veille . Il lâavait allongĂ©e sur lâun des nombreux canapĂ©s que contenait la bibliothĂšque, et avait attendus son rĂ©veil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tĂȘte Ă©tait posĂ©e contre les genoux dâEliott . Elle savait quâil la haĂŻssait, il savait que câĂ©tait rĂ©ciproque . Elle avait relevĂ© la tĂȘte tellement vite quâelle Ă©tait tombĂ©e en arriĂšre par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir Ă la terrasse . DĂšs quâelle sâĂ©tait levĂ©e, il la suivit, pour lâempecher de regarder par le balcon, mais câĂ©tait trop tard, elle Ă©tait dĂ©jĂ penchĂ©e en avant . Il la tira en arriĂšre, pendant quâelle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Quâest-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, tâes idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparĂ© au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majestĂ© âŠIl Ă©tait vexĂ©, et commençait a se dire quâil aurait mieux fait de la laisser sâexploser le crane . Il nâaimait pas quâon le rabaisse, alors quâune Grimm lui rappel qui il Ă©tait ⊠il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arriĂšre, et lâenvoya valser dans la bibliothĂšque avant de fermer la porte fenĂȘtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ăa va aller !Elle le regarda, horrifiĂ©e, et se figea . Il sâapprocha, et lui pris maladroitement la main . Ăâallait ĂȘtre compliquĂ©, de rassurer une fille quâil nâaimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils âŠElle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire sâasseoir sur le canapĂ©, pendant quâelle se mettait Ă pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusquâĂ ce quâelle sâendorme.~-Câest dĂ©gueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. DĂ©solĂ©. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux tâexpliquer pourquoi quand tu es en colĂšre tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, jâai peut de me faire arnaquer âŠ-Tu me fais confiance ?-Jâimagine âŠIl lui prit la main, et lâemmena plus loin, prĂšs des barbecues, qui, laissĂ©s a lâabandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. Dâaccord ?Elle hocha la tĂȘte; peu assurĂ©e, et le regarda. Il tendit la main, comme sâil voulait quâelle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui rĂ©pondit par un sourire moqueur, elle savait ce quâil pensait, elle savait quâil se disait quâelle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes lĂ©chĂšrent dâabord ses avant bras, avant de se rĂ©tracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, câest facile. Eux choses, la premiĂšre, je les maitrise, mon but nâĂ©tant pas de te carboniser ⊠La seconde, encore mieux, mĂȘme si je voulais, je nây parviendrais pas, regardes âŠIl prit sa main, et devant un verre dâeau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusĂ©e, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, Ă cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott Ă©tait sec, mais Tom soufflait sur ses mĂšches trempĂ©es avec un air surpris, comme si ce nâĂ©tait pas Ă lui de se prendre lâ verre Ă©tait tu âŠ.-Tu cales maintenant, pourquoi câĂ©tait vous les numĂ©ros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tĂȘte, et le regarda avec un air amusĂ©, contente de la dĂ©couverte du jour. Un peu secouĂ©, peut ĂȘtre ⊠Il lui Ă©bouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embĂȘtĂ©e se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tĂȘte elle aussi, et pinça les lĂšvres, avant de se redresser, de prendre un air embĂȘtĂ©, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pĂ©tasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. RĂ©servĂ©e, peu sure dâelle, la jeune fille de la derniĂšre lâenfant de la quatriĂšme famille, qui ne servait strictement Ă rien, et qui Ă©tait lĂ , seulement pour lâ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la rĂ©cente dĂ©couverte de ses dons, a dĂ©faut dâavoir su protĂ©ger Chess, et quâelle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer ⊠Et quâelle a un langage rĂ©ellement ? Ce nâest pas Ă moi quâelle sâadressait, mais a exactement ⊠Nous vous croyons tous les trois, nâest-ce pas Amaryllis ? Nâest-ce pas, lâautre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placĂ© que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice sâavança Ă grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne mâabaisserais au rang minable, car je te serais toujours supĂ©rieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rĂȘver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, câest de la pitiĂ©. Catherine, la fille qui ne savait pas se dĂ©merder sans son groupes de serviteurs ⊠La fille incapable de sourire, ou juste, la pĂ©tasse qui se croyait supĂ©rieur aux autres. Tu nâes quâun troisiĂšme rang, tu ne connaĂźtras jamais lâhonneur dâĂȘtre respectĂ©e, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusĂ© mi embĂȘtĂ©, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon pĂšre âŠ-Rappelles moi câest quand quâon se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie Ă des gens, pour la cĂ©rĂ©monie. Demain on dĂ©jeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on nâĂ©tait pas lĂ !-TâinquiĂšte pas, câest ce quâon fait ⊠Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer Ă lâintĂ©rieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise dâun bureau pour sâasseoir en face dâ jâai gĂ©rĂ© ? Je me dĂ©***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une ⊠Bref, et lâidĂ©e de nous voir rĂ©concilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredĂ©truisons, elle aura la premiĂšre place ⊠Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne lâaime pas du tout, et que cohabiter va ĂȘtre chaud âŠ-En revanche, tu devrais porter plus dâattention a ton langage, en privĂ© comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultĂ©s âŠ-Dâaccord, je vais essayer de remettre ça dâ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu ⊠Je viendrais te chercher ce soir âŠIl ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumiĂšre du jour ne la dĂ©rangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusquâĂ environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dĂ» la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, tâas quâune demie heure pour te prĂ©parer âŠ-Mmh âŠComme elle ne lâĂ©coutait pas, il la fit sâasseoir et la regarda un moment avant de sâemparer des pinces posĂ©es sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas quâelle a lâair de ne pas sâĂȘtre peignĂ©e, et la tira en avant pour quâelle se je sais que tâes crevĂ©e, mais fais un effort, va te changer, je tâattends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrĂ©e, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, sâarrĂȘtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tĂȘte, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle dâoreilles en cristal et en argent, et les attacha Ă ses oreilles. Pas quâelle veuille ĂȘtre plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mĂšre, alors elle avait tout intĂ©rĂȘt Ă les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, quâelle attacha Ă son cou. VoilĂ , lĂ , câĂ©tait bon ?-Ouais, deux secondes ⊠Je mets des godasses pas trop pourries ⊠Tu peux vĂ©rifier quâelles ne sont pas sous le meuble Ă cotĂ© du lit ?- Nan, elles nây sont pas âŠ-Ok âŠElle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oubliĂ© mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste ⊠-Pas grave, on nâa pas le temps de trainer, ai lâair assurĂ©, on pensera que câest descendirent et traversĂšrent le chemin qui les menaient a lâĂ©glise en courant, malgrĂ© les pieds nus dâAlice, et poussĂšrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrĂ©e, elle Ă©tait radieuse, et toute trace de sommeil avait Ă©tĂ© effacĂ©e. Elle nâĂ©tait pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fiertĂ©, mĂȘme si tout Ă©tait jouĂ©. On se tut, et les invitĂ©s sâassirent, la laissant traverser la piĂšce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tĂȘte avec humilitĂ©, et la releva quand il le lui la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula avec lĂ©gĂšretĂ©. Le pĂšre dâEliott Ă©tait trĂšs pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit rĂ©citer le psaume, en quelques temps, ce fut rĂ©glĂ©, et elle put aller se coucher dĂšs que tout fut finit, et quâelle eut saluĂ© les invitĂ©s. Elle rayonnait toujours, mais avait peut ĂȘtre un peu trop but, car chaque fois quâelle venait parler vers quelquâun, elle acceptait le verre de vin quâon lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, prĂšs des ! P⊠Mais quâest-ce que tu as bus ? Pas du jus, mâest avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire quâon p pourquoi ? Câest amusant, Mmh de rester lĂ , les gens sont sympĂą âŠ-Ouais, mais tâes ivre, alors la conduisit dehors, malgrĂ© ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite quâil put. Elle grelottait, mais nâavait pas les idĂ©es claires ⊠Il la fit sâasseoir, enleva les boucles dâoreilles, le collier, et les pinces, et sortit en Ă©teignant la lumiĂšre. Elle dormait dĂ©jĂ , assise, sur le lit âŠLe lendemain, il ouvrit la porte elle nâavait pas bougĂ©. Quand il la secoua, elle gĂ©mit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre lĂ , ça ne se voit pas ?!-Tâas la gueule de bois, tâas trop bu, pour une premiĂšre fois âŠElle renifla dĂ©daigneusement, et accepta le verre et le cachet quâil lui tu tâapprĂȘtes, on va partir dĂ©jeuner, puis on part en randonnĂ©e, comme je tâavais hocha la tĂȘte, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit dĂ©jeuner. Assise, elle ne toucha pas Ă son repas, prĂ©textant le mal de tĂȘte, qui sâĂ©tait Ă©vaporĂ© un quart dâheure aprĂšs la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour dĂ©mĂȘler ses Ă©motions, et se demander si ce quâelle ressentait quand il lui parlait, câĂ©tait vraiment ce quâelle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes aprĂšs sâĂȘtre engagĂ© sur le sentier, il se demanda si câĂ©tait une bonne idĂ©e .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tĂȘte pour regarder derriĂšre lui. La petite brune le suivait sans difficultĂ©, et lui lançait de temps Ă autre des Ćillades pour le moins intĂ©ressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrĂȘta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lĂšvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitiĂ©, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'Ă©tait fait endoctriner de la mĂȘme maniĂšre qu'elle ... Il se haĂŻssait presque, mais il n'avait pas intĂ©rĂȘt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'aprĂšs, elle le dĂ©testerait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard rĂ©solus, et sourit de son air interrogatif . -DĂ©solĂ© ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lĂąchĂ©s, qu'elle avait laissĂ© retomber en cagues sur ses Ă©paules, elle arrĂȘta de respirer .Quand il se dĂ©cida Ă la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air rĂ©signĂ©, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui Ă©chappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou mĂȘme de moi, ça dĂ©passe ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgrĂ© tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il dĂ©posa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensĂ©es obscures, avec sa toute premiĂšre peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangĂ© dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une lĂ©gĂšre douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'ĂȘtre vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expĂ©rience, Ă plus grande Ă©chelle. Elle se sentait lasse, trĂšs lasse ... Si retenter signait son arrĂȘt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrustĂ© de Saphir, et pris sa dĂ©cision. Et maintenant, la meilleure chose Ă faire Ă©tait d'attendre que le sang s'Ă©goutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 2021 DĂ©solĂ© du Dp, mais l'histoire c'est mal affichĂ©-Alice ? Tu mâentends ? Alice ? Tu mâĂ©coutes ? Quâest-ce quâil y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant quâil pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et Ă mesure quâelle parcourait la lettre cachetĂ©e. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, câĂ©tait ce qui la rendait attachante, câĂ©tait pourquoi il lâaimait, sans doute ⊠Mais lĂ , elle nây Ă©tait pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce nâĂ©tait pas a cause de son caractĂšre, elle Ă©tait triste, vraiment. Il se baissa pour ĂȘtre Ă sa taille, vu quâelle Ă©tait assise sur un banc, et lâĂ©tudia quelques secondes, avant de rĂ©agir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la rĂ©conforter. Des larmes vinrent foncer lâuniforme blanc du jeune garçon, il ne rĂ©agit pas. Il la relĂącha, lui Ă©bouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelquâun qui saura quoi faire ⊠marmonna-t-il pour lui-mĂȘme. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie dâAlice, alors il descendit Ă la salle commune. Elles y Ă©taient presque toutes, ces filles quâil nâaimait pas du tout. Son amie Ă©tait ⊠Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprĂ©cier des pĂ©tasses pareilles ⊠Il tira une chaise, elles firent silence et lâobservĂšrent toutes avec curiositĂ©. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle dâ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il dĂ©testait quâelles lâappellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas oĂč elles lâavaient trouvĂ©, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu quâil nâavait pas lâair dâun clown ⊠Il ne leur demandait pas, mais elles nâavaient pas dĂ» chercher bien loin. En plus dâĂȘtre superficielles, ces filles Ă©taient toutes idiotes ⊠-Votre amie, pour information âŠ-Alice nâest plus rien ⊠Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, rĂ©frĂ©nant lâenvie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries Ă peine dĂ©guisĂ©es des filles. Elles ne considĂ©raient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il Ă©tait vrai quâelles Ă©taient peu gentilles, et quâil Ă©tait remarquables quâelles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le rĂ©vulsait. CâĂ©tait peut ĂȘtre pour ça que la jeune fille pleurait ⊠Si elles ne peuvent rien pour moi, je nâai plus quâa allĂ© voir Eliott ⊠»Mathieu nâĂ©tait pas trĂšs emballĂ© par lâidĂ©e de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer Ă lui donner des cours de maths, mais il nây avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisquâAlice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas âŠSi Eliott enquiquinait Alice, câĂ©tait pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie dâAlice, il y avait beaucoup de choses bizarres ⊠A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a dĂ©trĂŽnĂ© celle dâAlice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. Dâailleurs, si Eliott nâadressait jamais la parole a Alice en lâappelant par son prĂ©nom, câĂ©tait a cause de cette mĂ©sentente. Apparemment, il nâavait rien contre elle âŠIl passa par le parc, il savait quâil y trouverait la personne quâil cherchait. Ne sâapprĂ©ciant pas tous deux, ils avaient pris lâhabitude de ne presque jamais sâappeler par leurs prĂ©noms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott nâappelait pas Mathieu. Tout le monde Ă©tait tu peux venir sâil te plait ?-Toi, tu compte un jour mâadresser la parole autrement quâen me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang nâest rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas lâĂ©ternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrĂȘter dâĂȘtre conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-Câest pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est butĂ©, dis lui pourquoi tâes lĂ âŠ-Il est lĂ parce que Grimm pĂšte encore un cĂąble, quâil ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras Ă ta copine que je nâai pas que ça Ă foutre. Quâelle se dĂ©***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu lâ la rejoins dans sa chambre, dĂšs que je me dĂ©barrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissĂ© Alice seule. Elle Ă©tait recroquevillĂ©e contre elle-mĂȘme, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempĂ©es. Il lui prit la main, et lâaida Ă se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derriĂšre lui, sans chercher Ă lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle sâadossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il rĂ©organisa un peu ses cheveux, qui Ă©taient tous emmĂȘlĂ©s, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dĂ©noua les cheveux. Lorsquâil entendit la porte sâouvrir, il lâembrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu lâavait fait, Eliott se posa Ă genoux devant elle, et lui prit les quâest-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre Ăąge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule hĂ©ritiĂšre de la seconde famille la plus puissante du pays, vous ĂȘtes invitĂ©e Ă venir passer votre cĂ©rĂ©monie de maturation, qui fera de vous une hĂ©ritiĂšre digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cĂ©rĂ©monie comportant elle-mĂȘme la totalitĂ© des cinq autres familles, vous nâĂȘtes plus conviĂ©e Ă cette fĂȘte, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver Ă leur chĂąteau, car, Ă©tant donnĂ© la discorde avec votre pĂšre, il a refusĂ© de vous faire rĂ©citer le psaume. Ce sera donc le duc de la premiĂšre famille qui vous fera lâhonneur dâassister Ă votre cĂ©rĂ©monie. Mon pĂšre ? DĂ©solĂ© pour te rends compte ? Je vais ĂȘtre humiliĂ©e en publique ! Câest ma faute si Chess est mort, câest ton pĂšre qui lâa tuĂ©, et câest lui qui prĂ©sidera la soirĂ©e ! Je ne supporterais pas de remarques dĂ©sobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans rĂ©flĂ©chir, elle se jeta dans ses bras, et se remit Ă pleurer. Il la calma tant quâil put, murmurant des paroles rassurantes, telles que mĂȘme si ça doit pas beaucoup te rĂ©conforter, je serais là ⊠» oĂč au moins tu ne verras pas ton pĂšre ⊠». Elle avait les yeux gonflĂ©s, et ils la brĂ»laient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez dĂ©trĂŽnĂ©s ⊠Regarde le comportement de lâhĂ©ritiĂšre, a-t-elle la prestance dâune Grimm ? Jâen doute, Alice est non, câest normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais âŠIl la cajola encore un petit moment, jusquâĂ ce quâelle a reprit du poil de la bĂȘte, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout âŠElle lui dĂ©crocha un sourire, mĂȘme si ses yeux Ă©taient encore un peu rougis, et il sortit. AussitĂŽt quâil la laissa seule, Mathieu dĂ©boula dans la piĂšce pour vĂ©rifier lâĂ©tat de son sourit, en le voyant est plus douĂ© que moi, au final âŠ-Mais nan, câest juste que je lui ai refilĂ© la lettre, et quâil mâa dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi âŠ-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-Jâai une idĂ©e, allons manger, je te raconte tout lĂ bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table Ă deux, il va falloir quâon sâinstalle sur une table Ă grave, personne ne sâinstallera, depuis quâelles mâont jetĂ©s, je suis grave ⊠Alors, tu mâexplique ?-Ouais, mais dâabord, tu saisis le contexte ? CâĂ©tait il y a huit mois, la famille Grimm Ă©tait encore la plus puissante. On possĂ©dait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance ⊠Et mon chien. Chess. Ce chien, mon pĂšre et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte dâaccident. Chess est passĂ© âŠ-Ah mais ça mâa tout lâair dâune conversation passionnante, qui pourrait mâen apprendre ⊠-Ah je tâen pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi infĂ©rieur quâAlice et de te rabaisser fixait son repas _ quâelle avait massacrĂ© Ă lâaide de sa petite cuillĂšre tandis quâelle parlait _ avec un air horrifiĂ©. Elle nâaimait pas quâon lâĂ©coute parler, elle nâaimait pas quâon la surprenne, et elle allait parler dâEliott âŠ. -Câest trĂšs gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ăa le fait plaisir, de voir quâon en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lĂšvres dâEliott, elle se borna Ă tourner la tĂȘte pour le regarder avec un air on peut sâasseoir ? Le repas risquerait de refroidir âŠ- Vas-y âŠTom pris place Ă cĂŽtĂ© dâelle, et Eliott a cĂŽtĂ© de Mathieu, qui marmonnait, en dĂ©coupant en fines lamelles de pauvres regarda discrĂštement son reflet dans le dos de sa cuillĂšre, et tenta dâapaiser le rougissement de ses joues. ContrĂŽlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu prĂšs, de maniĂšre a ce quâon pense quâelle avait juste chaud. Elle Ă©tait juste terriblement ce que tu racontais au Pier⊠A Mathieu, on t hocha la tĂȘte dâun air peu sur, puis gros, il y est passĂ© direct, et mon pĂšre mâen a voulus, parce quâil faut comprendre que ce nâest que de ma faute. Jâai Ă©tĂ© idiote, et il a dĂ©cidĂ© que jâen faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule hĂ©ritiĂšre. Sâil nây a pas dâhĂ©ritiers, il ne peut pas me renier ⊠Alors il a dĂ©cidĂ© de mâenvoyer ici âŠ-Grimm, si Chess est mort, câest pas vraiment de ta faute, plutĂŽt de la notre. Câest nous qui lâavons provoquĂ©s, tout en sachant ce quâon faisait, et ce qui se passerait. Ton pĂšre a tellement de rancune envers toi quâil en vient Ă presque se lier dâamitiĂ© avec ses ennemis mortels âŠ-Mouais, si tu le qui sâest rĂ©ellement passĂ©, câest quâon lâa provoquĂ©, et il est rentrĂ© dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tĂȘte. Se rappeler de la mort de Chess ne lâaidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle Ă©tait sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitiĂ© a son Ă©gard, et du dĂ©gout a lâĂ©gard dâEliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face Ă Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tĂȘte, et dĂ©fia Eliott du regard. Il parut presque flĂ©chir, sous lâintensitĂ© et la puissance de la colĂšre dâAlice. Il savait, quâelle nâĂ©tait pas dirigĂ©e contre lui, mais il ne pu sâempĂȘcher de se dire que si elle avait lâintention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal ⊠Il allait falloir la briefer un peu, une fois quâelle serait capable dâavaler ce quâil avait Ă rougit, mais cette fois ci, ce nâĂ©tait pas de la gĂȘne. Elle dĂ©testait quâon lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lĂšvres quand il se mit Ă sourire moqueusement. Elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans lâidĂ©e quâelle dĂ©cidait, et quâelle donnait les ordres, alors le simple fait quâon lui dise de manger lâ nâai pas faim, Raven. -Je tâen pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupiĂšres et se leva, pour dĂ©barrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongĂ© dans celui dâEliott. Si ce nâĂ©tait pas de lui que venait lâinitiative, alors il fallait remonter Ă la source ⊠Si les yeux dâAlice Ă©taient Ă©quipĂ©s de fusils, lâaristo serait mort âŠ-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu tâen doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande dâun cĂŽtĂ©, et les lĂ©gumes de lâautre, piocha une carotte, lâavala, et fixa la brune avec un air manges au moins les lĂ©gumes, sâil te le regarda, et commença Ă manger, pour pouvoir rapidement dĂ©camper, les joues rouges, et les regards plantĂ©s dans celui dâEliott, qui se rassit, amusĂ©. Elle reporta son attention sur lâassiette, et quand elle releva la tĂȘte, elle remarqua que Tom et son ami avaient Ă©changĂ©s de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous lâĆil Ă©bahis de Mathieu qui nâavait jamais osĂ© dĂ©crĂ©ter quoi que ce soit, alors que lorsquâEliott le faisais, on lui obĂ©issait. Et ce nâĂ©tait pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice nâen avait fur et Ă mesure quâelle mangeait, il tâajoutait discrĂštement des lĂ©gumes, et de la viande, dans le cĂŽtĂ© quâelle devait manger. Elle Ă©tait si absorbĂ©e par ce quâelle faisait, et le fait quâelle fuie continuellement son regard, quâelle ne vit mĂȘme pas quâelle avait vidĂ© son assiette. - Mais âŠUn ricanement fusa Ă cĂŽtĂ© dâelle, elle tourna la tĂȘte et dĂ©couvrit que Tom, Mathieu et Eliott Ă©taient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais tâas mangĂ©, et tâas rien dis, en plus !-Tâas tout foutus du mĂȘme cĂŽtĂ© !Elle lui envoya un coup de poing amical dans lâĂ©paule, et adopta une moue boudeuse, ce qui nâeut que lâutilitĂ© de les faire rire encore normalement, vu quâon est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forĂȘt. Ăa vous intĂ©resse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec Ă©tonnement, puis elle comprit ce quâil ressentait. Avant quâelle nâarrive, il Ă©tait exclu. Directement, elle avait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e, par ce garçon solitaire, un peu parano, au dĂ©but, et qui souriait dĂšs quâil le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il lâavait aidĂ© a tout portĂ©, et lui avait proposĂ© de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait acceptĂ©, et avaient commencĂ©s Ă discuter, en se rendant compte quâils avaient pleins de points communs. DĂ©jĂ , ils Ă©taient bruns. Ensuite, ils nâavaient aucuns amis. Pour finir, et ce nâĂ©tait quâun nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et Ă©taient tout les deux trĂšs sociables. La paire idĂ©ale, quoi. Officiellement, il Ă©tait presque immĂ©diatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsquâelle avait eut des problĂšmes en maths, câĂ©tait vers Eliott quâelle avait dĂ» se tourner, et il avait dĂ» se sentir rejetĂ©. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, quâil sâĂ©tait empressĂ© de rĂ©pondre hocha la tĂȘte, et suivit Tom et son ami jusquâĂ la Je parie que tâes jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, câest pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et quâEliott allumait un feu, Alice alla sâadosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture quâon lui lançait, et sâemballa dedans. Trouvant lâidĂ©e intelligente, les trois garçons sâassirent Ă cĂŽtĂ© dâelle, collĂ©s les quatre lâun contre lâautre, elle commençait Ă avoir conversation quâon ai pas de cartes âŠElle regarda son voisin de droite, celui qui lâavait forcĂ© Ă manger ce quâelle avait dans lâassiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense Ă ce que je pense quâil pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses Ă quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit lĂ ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas lâair conversation, si tu gagnais ⊠-Je gagne jamais au poker ⊠Je suis a des cartes ?- Va te âŠ-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses Ă des trucs glauques, toi parfois âŠ-Eh ! Je te signale que câest lui quâa rĂ©pondu a la pseudo-perche. En plus, moi jâai dit que sâil y pensait, je lâenvoyais dans le buisson, jâai pas dis que ça mâintĂ©ressait ! -Câest vrai ? Câest dommage ça âŠ-Jâai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil âŠLes trois garçons la fixĂšrent avec un air choquĂ©, comme si câĂ©tait trĂšs inattendus de sa part, profitant de lâidĂ©e quâelle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se dĂ©barrassa rapidement de la couverture pour sâinstaller a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, tâĂ©tais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis quâelle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons Ă©taient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle Ă©tait peut ĂȘtre morte de rire intĂ©rieurement, mais si elle nâavait pas Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e en leurs prĂ©sence, puis relĂąchĂ©e, et avec ça, ce sentiment dâadrĂ©naline, jamais elle nâaurait eu lâidĂ©e de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils Ă©taient censĂ©s se dĂ©tester, alors quâelle Ă©tait a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle Ă©tait devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tĂȘte !Puis elle Ă©clata de rire, et se remit Ă sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientĂŽt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours lâair profondĂ©ment choquĂ©, qui finit mĂȘme par le dĂ©rider tâimaginerais plus coincĂ©e, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gĂȘnait Eliott, ça se voyait ⊠Il lâattira contre lui, passa un bras autour de ses Ă©paules, et fit fi de ses demandes pour tu mâĂ©crases ⊠JâĂ©touffe, je respire plus. Raven, sâtue plait, je meurs là ⊠Houhou ? Aille, tu mâĂ©crases ⊠******, tâas dâla force ! MaĂŻeur, lĂąche-moi ! Fais gaffe hein, lâidĂ©e du buisson tiens toujours !-Moi aussi je tâaime les regards amusĂ©s des deux autres garçons, qui se mirent Ă discuter dâautres choses, Eliott enfonça son index dans les cĂŽtes dâAlice qui se mit Ă gigoter pour se dĂ©barrasser de son emprise, sans succĂšs, car il Ă©tait plus fort quâelle. Pleurant presque de rire, elle le supplia dâarrĂȘter, ses mots avalĂ©s par sa toux, il la je suis dĂ©solĂ©e de mâĂȘtre foutu de ta gueule, tâas dĂ» te poser des questions âŠ-Un peu ouais ⊠Mâenfin, ce nâest pas dĂ©plaisant dâavoir une jolie fille assise Ă califourchon sur soi âŠ-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lĂšvres dâEliott, Alice nâen revenait pas. Elle rĂ©ussissait Ă le faire sourire ! Il avait de la fiĂšvre ? Il la retint de nouveau prisonniĂšre, et chuchota Ă son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lĂąche pas âŠ-Dâaccord, jâadmets que je suis bien trop modeste, en vrai jâsuis canon. Ăa te va ?Il la lĂącha, et pinça les lĂšvres pour ne pas sourire, face Ă la mimique boudeuse de la jeune bout dâun moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit dâailleurs par sâendormir, et ne se rĂ©veilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour dâelle, avec un air profondĂ©ment dĂ©boussolĂ©, avant de se rappeler ou elle Ă©tait . Elle entendait trĂšs distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda prĂšs du lit . La tĂȘte posĂ©e sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de lâinstant pour les regarder de plus prĂšs .Elle nâavait jamais vraiment lâoccasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il Ă©tait le plus mignon . Et elle savait que Mathieu Ă©tait mignon ⊠dâailleurs, Tom nâĂ©tait pas mal du tout non plus, mĂȘme si diffĂ©rent .Le premier, son ami depuis le dĂ©but, avait des yeux verts, mais vu quâil avait les paupiĂšres fermĂ©es, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, Ă©tait blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement lâavoir fusillĂ© du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pĂ©tillants que les siens encore plus clair, ceux dâAlice Ă©taient lapis-lazuli, les siens Ă©taient bleu pur . Et impĂ©nĂ©trables, câĂ©tait agaçant ⊠Quand a Eliott, il avait une allure Ă©trange, a vrai dire ⊠Grand, un peu plus quâelle, mais a quelques centimĂštres seulement, on voyait quâil faisait pas mal de sport, et avait des traits ⊠Un peu Ă©ffĂ©minĂ©s, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncĂ©s, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dĂ©visagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu quâelle voyait dâEliott, sois une masse de cheveux bruns foncĂ©s sâĂ©parpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, câest dĂ©loyal, Grimm .***** ! Il Ă©tait rĂ©veillĂ© ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexĂ©, et dĂ©clara dâune voix railleuse -Punaise, tâes vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein âŠElle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et dĂ©cida dây rester .-Fais gaffe, tu vas tâĂ©touffer âŠ-Si je meurs, je serais dĂ©barrassĂ©e des exercices de maths âŠUn sourire malicieux joua sur les lĂšvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement sâĂ©leva, et câĂ©tait celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gĂȘne dâAlice laissait croire quâEliott avait raison ⊠Lâami de la jeune fille se dit que ce nâĂ©tait pas forcĂ©ment plus mal que ça, et que de toute maniĂšre, elle ne risquait pas de trouver quelque choses dâintĂ©ressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven ⊠Il rĂ©prima une bouffĂ©e de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents âŠ-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de lâessence et suicide toi âŠNouveaux rires . Elle se sentait rĂ©ellement idiote, parce quâils dĂ©connaient sur son dos, et que mĂȘme si elle nâavait pas honte de son geste, aprĂšs tout, le peu de beaux garçons quâil y avait dans cet Ă©tablissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, quâest-ce que vous foutez lĂ ?! Câest MA chambre ! Et je me suis pas endormie lĂ , en plus âŠ-Bah, on sâest dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans lâherbe, alors je tâai portĂ© pour te ramener lĂ , et comme Mathieu sâinquiĂ©tait pour toi, Tom a proposer de rester lĂ , pour ĂȘtre sur que tu ne te rĂ©veillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar ⊠On a bien essayĂ© de te tenir la main, mais apparemment, ça tâintĂ©ressait pas .-En reprenant les mot de lâattardĂ©, il sâinquiĂ©tait, et il prĂ©fĂ©rait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis restĂ© .-Pour connaitre la vĂ©ritĂ©, mieux vaut Ă©couter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, câest une rĂ©bellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si câest le cas, vous avez intĂ©rĂȘt a vite changer dâidĂ©e ⊠Surtout toi, Raven, parce que je peux ĂȘtre une enquiquineuse finie âŠ-Je confirme ⊠marmonna Mathieu, qui Ă©vita de justesse un oreiller lancĂ© afin de lâassommer . -Va te ⊠Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et dĂ©tourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sĂ©rieux, tout a coup .-Grimm, si tu dĂ©tournes le regard pour une simple moquerie, quâest-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problĂšmes, câest comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport lĂ âŠ-La ferme, tu affrontes le problĂšme, câest tout .Il se releva, sans plus de cĂ©rĂ©monie, aprĂšs lâavoir lachĂ©e, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet dâun air autoritaire .-Toi ! Va pas croire quâa cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisĂ© a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu nâas aucunement le droit dâhausser le ton quand tu mâadresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilĂ , tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu ⊠Il lui Ă©bouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi lĂ , câest ça ?-On ne peut plus âŠElle Ă©touffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom sâĂ©taient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et sâassit sur son lit en croisant les bras .-Zâavez arrĂȘtĂ© de piailler autour du feu vers quelle heure a peu prĂšs ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, tâes un poids plume, ça fait peur .-Câtoi qui mâa ramenĂ© ?-Ăa te pose un problĂšme ?-Pas que je sache, câest toujours mieux que de dormir dans lâherbe, quoique çâaurait pu ĂȘtre amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher ⊠Aller, dehors âŠEliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon Ă©tait passĂ©e, et quâelle avait compris ce quâil disait, quand il disait quâelle devait affronter ses problĂšmes âŠIls passĂšrent les journĂ©es suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait Ă©normĂ©ment a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, Ă©tait habituĂ©, a ĂȘtre entourĂ©, alors il nâavait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice Ă©tait stressĂ©e, et tremblante . Elle nâarrĂȘtait pas de se retourner, pour ĂȘtre sure que Mathieu Ă©tait toujours lĂ . A bout dâun certains temps, il vint lâaider a plier les habits, et regarda avec un air amusĂ© les robes quâelle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu tâhabilles comme une vraie fille ?-Jâai pas le choix, figure toi, ma mĂšre a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une lĂ©gĂšre, pour le train . La plupart des toilettes Ă©taient bleus clair, parce que ça sâaccordait trĂšs bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de maniĂšre habile, et y avait glissĂ© des rubans, qui laissaient quand mĂȘme quelques mĂšches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussĂ© ses yeux bleus dâune poudre dorĂ©e sur les paupiĂšres, ses onglĂ©es, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout Ă©tait impeccable . Sauf quâelle Ă©tait dâune humeur massacrante, stressĂ©e, elle nâarrĂȘtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer dâidĂ©e, dâavis, dâhumeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, jâimagines quâelle flippe âŠ- Je mâen doute âŠ-Zâauriez lâobligeance dâarrĂȘter de parler comme si jâĂ©tais pas lĂ ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit sâĂ©taler, de tout son long ⊠Elle releva le bas de sa robe, pinça les lĂšvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, quâelle troqua contre de vieilles tennis grises dĂ©structurĂ©es, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnĂ©es, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancĂ©e .-Câest ça ouais âŠElle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce quâelle tenait pour se jeter sur son ami .-Tâas interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses ⊠Tu vas me manquer, Mathieu âŠ-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi âŠAprĂšs les aurevoirs, ils tournĂšrent vers le train, qui nâĂ©tait pas encore partit, et allĂšrent sâinstaller dans un wagon vide .-Alice, il va sĂ©rieusement falloir que tu revoies ton oratoire ⊠Tu parles comme nâimporte quelle adolescente de ville, ça fais peur ⊠-Je sais me tenir en publique, jâai eu une bonne Ă©ducation, je te rappelle âŠ-Et, me frappe pas, parce que je lâai jamais fait, lĂ ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, jây arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon⊠Aurais-tu lâobligeance de cesser cette comĂ©die ?-Eh, Dante, ta Divine comĂ©die », je lâai pas Ă©crite ⊠-Dante, câest trĂšs spirituel, Raven âŠ-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois dĂ©barrassĂ© des formalitĂ© pour gueuler, cet a dire, attends dâĂȘtre en priver, pour te dĂ©fouler .Elle hocha la tĂȘte, dâun air mutique, et fixa ses pieds chaussĂ©s de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant quâon arrive ..?-Certainement âŠIl lui releva la tĂȘte, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te prĂ©sentes aujourdâhui comme la protĂ©gĂ©e des Raven, demain, pour ta cĂ©rĂ©monie, et le reste de la semaine, je te promet quâon part se pommer dans la forĂȘt .-SĂ©rieux ? Euh, je veux dire Promis ?-SĂ©rieux .Elle sourit, et fixa la fenĂȘtre avec un air dĂ©jĂ moins mutique .-Ăa me fais peur ⊠Jâai peur dâarriver, en fait, jâai peur quâon me prenne pour ⊠Je sais pas, lâidiote qui a tuĂ© sa K, Le dĂ©shonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots âŠ-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tĂȘte haute, le menton relevĂ©, le dos droit, un sourire flottant sur les lĂšvres comme si on avait plaisantĂ© tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tĂȘte, tu me regardes comme si je devais tâautoriser a rĂ©pondre ⊠Mais tu regardes les gens avec un air supĂ©rieur, toujours . Nâoublies pas qui tu es ⊠Dâailleur, Ă©vites de trop ouvrir la bouche, parce que tâas tendance a dĂ©ployer des tĂ©sors de vulgaritĂ©, a force de cĂŽtoyer des gens ⊠Vulgaire, va-t-on dire âŠ-Dâaccord .-VoilĂ , et tu ne tâĂ©parpilles pas partout . Sois structurĂ©e, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut tâaider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tĂȘte, il avait rĂ©ussis Ă la faire stresser de nouveau, il fallait quâelle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tĂȘte, lâimiter, jouer la pĂ©tasse timide, se la boucler ⊠Ah oui, il avait raison, elle Ă©tait assez vulgaire, quand mĂȘme âŠ-Bah, on va tester ça ⊠Maintenant, le train sâest arrĂȘtĂ© âŠElle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras dâEliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invitĂ©s prĂ©sents a ta cĂ©rĂ©monie de maturitĂ©, donc oui ⊠Respire Alice, câest des gens qui idolĂątrent ta famille, sâils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros âŠ-Tâas pariĂ© que je me ridiculiserais ?!-Non, moi jâai pariĂ© que tu tâemmĂȘlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros âŠ-Tâas pariĂ© ⊠Vous avez pariĂ© avec qui ?!-Avec Tom âŠ-Ok, nous sommes dâaccord, si je le croise, seul, je lâĂ©trangle âŠIl sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignĂ©s âŠ-Respire Grimm, tâas encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, jâme tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis quâelle se dĂ©filait et faisait demi tour, et lâattira a lui avec un sourire moqueur . Il lĂ cha sa main pour lui entourer les Ă©paules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusquâĂ la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancĂ© âŠ- Il me revient que jâai oubliĂ© une veste a laquelle je tenais Ă©normĂ©ment, dans notre compartiment, je vous serais grĂšs de mâattendre, tandis que je pars la chercher âŠ-Il me semble que tu es arrivĂ© dans le train sans veste âŠ-Et bien, je vais retourner a lâacadĂ©mie pour la rĂ©cupĂ©rer âŠAu lieu de discuter, il la poussa Ă lâarriĂšre de la voiture, et enclencha la sĂ©curitĂ© de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcĂ©e . -Ăa va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portiĂšre .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice âŠElle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-Tâas de la chance dâĂȘtre au volant, tu serais mort, sinon ⊠Jâai lâautorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, nâest-ce pas ⊠Eliott ?Un ricanement se fit entendre Ă lâavant, et Alice broya la main dâEliott pour ne pas Ă©trangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes Ă©taient passĂ©es, et quâils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue Ă la maison, Eliott .-Tâes chez toi aussi, Tom ⊠Et Grimm, pour une semaine âŠ-Jâimagines que t⊠Vous connaissez la rĂ©ponse âŠ-Je me doutes âŠ-Câest marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classĂ©e que moi, et que je le tutoie . Et surtout, quâil nây a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supĂ©rioritĂ© ⊠-Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a lâintention de te coller jusquâĂ ce que vous soyez seuls tous les deux, pour tâĂ©viscerer, et te pendre avec tes boyaux âŠ-Tu mâen veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell⊠A âŠC omment on doit sâappeler en fait ?-Ah *****, jâen ai aucune idĂ©e âŠ-Seigneur Raven, ça fera lâaffaire, jâimagines ⊠Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour quâon voit quâon est plus ou moins proche, mais quâon nâen a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais ⊠Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, jâvais me comporter ⊠Comme quelquâun de mon rang, Paf ! Dans le ⊠Mince, Argh, faut que je me taise âŠPendant quâEliott soupirait, dĂ©couragĂ©, Alice sâappliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clĂ© .-On est arrivĂ©s .-Jâai oubliĂ© ma veste a lâacadĂ©mie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusĂ©, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls Ă©paules dâAlice .-Câest de la pure mise en scĂšne, Grimm, alors laisse la lĂ , ça pourrait faire genre âŠ-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre âŠ-LâidĂ©e est tentante, mais je me ferai Ă©triper, ce serai ⊠DĂ©solant âŠElle fronça le nez, et descendit en premiĂšre, il poussa la portiĂšre, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans lâallĂ©e . Les chuchotis allĂšrent bon train, tandis quâelle essayait tantĂŽt de regarder les gens en souriant, tantĂŽt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dĂ» sâadonner au jeu des sourires, des prĂ©sentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut quâune Grimm viendrait passer sa cĂ©rĂ©monie de maturitĂ© au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre pĂšre ?-Oh, je suis navrĂ©e miss Sally, je ne lâai pas croisĂ© depuis il y a six mois âŠ-Ah oui, lâincident ⊠DĂ©solĂ©e pour vous ⊠Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi âŠ-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est dĂ©jĂ a lâautre bout du chemin .Elle baissa humblement la tĂȘte, le remerciant intĂ©rieurement de la dĂ©livrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux quâacquiescer, nous nâavons quâa le rejoindre ⊠Encore merci, et bonne journĂ©e !-Tu te dĂ©mordes bien âŠChuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fiĂšre allure, Alice ⊠Eliott, câest vous qui lâaccompagnez ?-Oui, Sarah, JâĂ©ssaie de me frayer un chemin parmis la foule dâamis venus la saluer, pour lâaccompagner a ses appartements âŠ-Pas de problĂšme, venez donc par lĂ , jeunes gens ⊠Elle se composa une mine interessĂ©e, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne lâinterrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues âŠ-Nâen soyez pas si sure, Lady Sarah, si jâaccompagne ma ⊠Camarade, ce nâest que par pure formalitĂ© âŠ-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard nâest pas aussi professionnel que le miens ⊠Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez lâair plus clairvoyants, et plus intelligents ⊠Les deux familles maitresses se doivent de se rĂ©concilier âŠAlice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce quâelle pensait .-DĂ©solĂ©e, ça mâa Ă©chappĂ©, mais cette comĂ©die me fatigue, je ne vois pas lâutilitĂ© de sourire, et de faire des courbettes, sâil faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point lâentente est difficile âŠ-Alice, on a pas le choix ⊠Vous mâĂ©xcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportĂ©e, nous allons continuer seuls âŠLady Shizuka sâarrĂȘta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tĂȘte . Eliott poussa la porte, et la referma derriĂšre lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de maniĂšre a ĂȘtre au dessus dâelle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si tâagis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle nâest pas idiote, et elle va rĂ©pĂ©ter ça a qui veut lâentendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne mâavais pas retenue, je serais loin ! Alors tu lâas un peu cherchĂ© hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! Tâes idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-RĂ©pĂšte ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et sâĂ©tait pris une gifle intĂ©rieur trĂšs douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happĂ©e en arriĂšre avant dâavoir rĂ©ussis a toucher Eliott . Elle lâavait manquĂ© de quelques centimĂštres a peine . Et la gifle avait faillit lâatteindre .-Alice, arrĂȘte !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se dĂ©fendre !-Non Alice, câest pas exactement ça ⊠Eliott ?- Jâimagines que si on lui dit pas, son pĂšre ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en lâaggripant au niveau des coudes seulement . Elle se dĂ©battit violement pour quâil la lache, mais ne parviens quâa se fatiguer . -ArrĂȘte de tâĂ©nerver, Alice, tu vas tâĂ©puiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce quâelle ne parvenait pas a se libĂ©rer, et aussi a cause de ce quâEliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . LĂ , seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas sâĂ©craser par terre, et prĂ©server un minimum dâĂ©quilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu lâobligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut ĂȘtre criĂ© un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cĆur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sĂ©cher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois quâil me touche, je le fracasse . Ensuite, je rĂ©pĂšte, tu ne me parles pas comme ça . Si tâas besoin de te sentir supĂ©rieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas dâen vouvoyer un de plus, mais nâimagines pas que je sois de lâune des familles de sous catĂ©gorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce nâest pas le cas, ce ne le sera jamais, câest bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis quâelle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-Câest bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, tâes calmĂ©e ?Il Ă©tait un peu blasĂ© par son comportement de gamine, parce quâil savait, quâelle avait du mal a supporter tout ça, et quâil nâĂ©tait pas fonciĂšrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait quâil puisse lui montrer ce quâil avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire Ă©tait plus que mĂ©chant, et quâil avait dĂ» la blesser, mais il nâavait pas le choix . Il sâapprocha de la jeune fille, qui Ă©tait, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et lâenlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu lâas dĂ©jĂ fais, ça ne me dĂ©ranges pas âŠ-Tais ⊠Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyĂ© contre son Ă©paule .Il avait raison, elle avait dĂ©jĂ pleurĂ© devant lui . Elle sâen rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce quâil Ă©tait lĂ , le jour ou tout est partit en cacahuĂštes âŠElle lançait le plus possible Chess a lâassaut de Nyx . Mais la K. des Ravens Ă©tait encore plus puissante que sa krĂ©ature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achĂšve le . La K, une louve croisĂ©e avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflĂ©tait chaque parcĂšle de lumiĂšre, lorsquâil faisait nuit . Chess Ă©tait un cheval, un Ă©talons blanc, qui avait des yeux taillĂ©s dans du saphir . Un cavalier dâĂ©chiquier ⊠Et Nyx, en abbatant sa patte, lâavait presque broyĂ© .-Chess !Lorsque sa K avait Ă©tĂ© frappĂ©e, la douleur pshysique avait Ă©tĂ© si grande quâelle Ă©tait tombĂ© a la renverse, et câĂ©tait Eliott qui lâavait rattrapĂ©, avant que sa tĂȘte nâheurte le sol . DĂ©jĂ que son pĂšre et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimĂ© voir la petite Grimm mourir, car sans hĂ©ritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, nâĂ©tant pas aussi tordus, avait foncĂ©, et avait atterit juste . Comme son pĂšre avait refusĂ© de lui parler aprĂšs ça, il sâĂ©tait lui-mĂȘme occupĂ© dâAlice, le temps quâelle se rĂ©veille . Il lâavait allongĂ©e sur lâun des nombreux canapĂ©s que contenait la bibliothĂšque, et avait attendus son rĂ©veil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tĂȘte Ă©tait posĂ©e contre les genoux dâEliott . Elle savait quâil la haĂŻssait, il savait que câĂ©tait rĂ©ciproque . Elle avait relevĂ© la tĂȘte tellement vite quâelle Ă©tait tombĂ©e en arriĂšre par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir Ă la terrasse . DĂšs quâelle sâĂ©tait levĂ©e, il la suivit, pour lâempecher de regarder par le balcon, mais câĂ©tait trop tard, elle Ă©tait dĂ©jĂ penchĂ©e en avant . Il la tira en arriĂšre, pendant quâelle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Quâest-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, tâes idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparĂ© au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majestĂ© âŠIl Ă©tait vexĂ©, et commençait a se dire quâil aurait mieux fait de la laisser sâexploser le crane . Il nâaimait pas quâon le rabaisse, alors quâune Grimm lui rappel qui il Ă©tait ⊠il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arriĂšre, et lâenvoya valser dans la bibliothĂšque avant de fermer la porte fenĂȘtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ăa va aller !Elle le regarda, horrifiĂ©e, et se figea . Il sâapprocha, et lui pris maladroitement la main . Ăâallait ĂȘtre compliquĂ©, de rassurer une fille quâil nâaimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils âŠElle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire sâasseoir sur le canapĂ©, pendant quâelle se mettait Ă pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusquâĂ ce quâelle sâendorme.~-Câest dĂ©gueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. DĂ©solĂ©. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux tâexpliquer pourquoi quand tu es en colĂšre tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, jâai peut de me faire arnaquer âŠ-Tu me fais confiance ?-Jâimagine âŠIl lui prit la main, et lâemmena plus loin, prĂšs des barbecues, qui, laissĂ©s a lâabandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. Dâaccord ?Elle hocha la tĂȘte; peu assurĂ©e, et le regarda. Il tendit la main, comme sâil voulait quâelle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui rĂ©pondit par un sourire moqueur, elle savait ce quâil pensait, elle savait quâil se disait quâelle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes lĂ©chĂšrent dâabord ses avant bras, avant de se rĂ©tracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, câest facile. Eux choses, la premiĂšre, je les maitrise, mon but nâĂ©tant pas de te carboniser ⊠La seconde, encore mieux, mĂȘme si je voulais, je nây parviendrais pas, regardes âŠIl prit sa main, et devant un verre dâeau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusĂ©e, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, Ă cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott Ă©tait sec, mais Tom soufflait sur ses mĂšches trempĂ©es avec un air surpris, comme si ce nâĂ©tait pas Ă lui de se prendre lâ verre Ă©tait tu âŠ.-Tu cales maintenant, pourquoi câĂ©tait vous les numĂ©ros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tĂȘte, et le regarda avec un air amusĂ©, contente de la dĂ©couverte du jour. Un peu secouĂ©, peut ĂȘtre ⊠Il lui Ă©bouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embĂȘtĂ©e se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tĂȘte elle aussi, et pinça les lĂšvres, avant de se redresser, de prendre un air embĂȘtĂ©, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pĂ©tasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. RĂ©servĂ©e, peu sure dâelle, la jeune fille de la derniĂšre lâenfant de la quatriĂšme famille, qui ne servait strictement Ă rien, et qui Ă©tait lĂ , seulement pour lâ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la rĂ©cente dĂ©couverte de ses dons, a dĂ©faut dâavoir su protĂ©ger Chess, et quâelle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer ⊠Et quâelle a un langage rĂ©ellement ? Ce nâest pas Ă moi quâelle sâadressait, mais a exactement ⊠Nous vous croyons tous les trois, nâest-ce pas Amaryllis ? Nâest-ce pas, lâautre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placĂ© que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice sâavança Ă grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne mâabaisserais au rang minable, car je te serais toujours supĂ©rieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rĂȘver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, câest de la pitiĂ©. Catherine, la fille qui ne savait pas se dĂ©merder sans son groupes de serviteurs ⊠La fille incapable de sourire, ou juste, la pĂ©tasse qui se croyait supĂ©rieur aux autres. Tu nâes quâun troisiĂšme rang, tu ne connaĂźtras jamais lâhonneur dâĂȘtre respectĂ©e, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusĂ© mi embĂȘtĂ©, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon pĂšre âŠ-Rappelles moi câest quand quâon se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie Ă des gens, pour la cĂ©rĂ©monie. Demain on dĂ©jeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on nâĂ©tait pas lĂ !-TâinquiĂšte pas, câest ce quâon fait ⊠Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer Ă lâintĂ©rieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise dâun bureau pour sâasseoir en face dâ jâai gĂ©rĂ© ? Je me dĂ©***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une ⊠Bref, et lâidĂ©e de nous voir rĂ©concilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredĂ©truisons, elle aura la premiĂšre place ⊠Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne lâaime pas du tout, et que cohabiter va ĂȘtre chaud âŠ-En revanche, tu devrais porter plus dâattention a ton langage, en privĂ© comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultĂ©s âŠ-Dâaccord, je vais essayer de remettre ça dâ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu ⊠Je viendrais te chercher ce soir âŠIl ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumiĂšre du jour ne la dĂ©rangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusquâĂ environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dĂ» la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, tâas quâune demie heure pour te prĂ©parer âŠ-Mmh âŠComme elle ne lâĂ©coutait pas, il la fit sâasseoir et la regarda un moment avant de sâemparer des pinces posĂ©es sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas quâelle a lâair de ne pas sâĂȘtre peignĂ©e, et la tira en avant pour quâelle se je sais que tâes crevĂ©e, mais fais un effort, va te changer, je tâattends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrĂ©e, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, sâarrĂȘtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tĂȘte, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle dâoreilles en cristal et en argent, et les attacha Ă ses oreilles. Pas quâelle veuille ĂȘtre plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mĂšre, alors elle avait tout intĂ©rĂȘt Ă les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, quâelle attacha Ă son cou. VoilĂ , lĂ , câĂ©tait bon ?-Ouais, deux secondes ⊠Je mets des godasses pas trop pourries ⊠Tu peux vĂ©rifier quâelles ne sont pas sous le meuble Ă cotĂ© du lit ?- Nan, elles nây sont pas âŠ-Ok âŠElle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oubliĂ© mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste ⊠-Pas grave, on nâa pas le temps de trainer, ai lâair assurĂ©, on pensera que câest descendirent et traversĂšrent le chemin qui les menaient a lâĂ©glise en courant, malgrĂ© les pieds nus dâAlice, et poussĂšrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrĂ©e, elle Ă©tait radieuse, et toute trace de sommeil avait Ă©tĂ© effacĂ©e. Elle nâĂ©tait pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fiertĂ©, mĂȘme si tout Ă©tait jouĂ©. On se tut, et les invitĂ©s sâassirent, la laissant traverser la piĂšce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tĂȘte avec humilitĂ©, et la releva quand il le lui la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula avec lĂ©gĂšretĂ©. Le pĂšre dâEliott Ă©tait trĂšs pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit rĂ©citer le psaume, en quelques temps, ce fut rĂ©glĂ©, et elle put aller se coucher dĂšs que tout fut finit, et quâelle eut saluĂ© les invitĂ©s. Elle rayonnait toujours, mais avait peut ĂȘtre un peu trop but, car chaque fois quâelle venait parler vers quelquâun, elle acceptait le verre de vin quâon lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, prĂšs des ! P⊠Mais quâest-ce que tu as bus ? Pas du jus, mâest avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire quâon p pourquoi ? Câest amusant, Mmh de rester lĂ , les gens sont sympĂą âŠ-Ouais, mais tâes ivre, alors la conduisit dehors, malgrĂ© ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite quâil put. Elle grelottait, mais nâavait pas les idĂ©es claires ⊠Il la fit sâasseoir, enleva les boucles dâoreilles, le collier, et les pinces, et sortit en Ă©teignant la lumiĂšre. Elle dormait dĂ©jĂ , assise, sur le lit âŠLe lendemain, il ouvrit la porte elle nâavait pas bougĂ©. Quand il la secoua, elle gĂ©mit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre lĂ , ça ne se voit pas ?!-Tâas la gueule de bois, tâas trop bu, pour une premiĂšre fois âŠElle renifla dĂ©daigneusement, et accepta le verre et le cachet quâil lui tu tâapprĂȘtes, on va partir dĂ©jeuner, puis on part en randonnĂ©e, comme je tâavais hocha la tĂȘte, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit dĂ©jeuner. Assise, elle ne toucha pas Ă son repas, prĂ©textant le mal de tĂȘte, qui sâĂ©tait Ă©vaporĂ© un quart dâheure aprĂšs la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour dĂ©mĂȘler ses Ă©motions, et se demander si ce quâelle ressentait quand il lui parlait, câĂ©tait vraiment ce quâelle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes aprĂšs sâĂȘtre engagĂ© sur le sentier, il se demanda si câĂ©tait une bonne idĂ©e .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tĂȘte pour regarder derriĂšre lui. La petite brune le suivait sans difficultĂ©, et lui lançait de temps Ă autre des Ćillades pour le moins intĂ©ressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrĂȘta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lĂšvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitiĂ©, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'Ă©tait fait endoctriner de la mĂȘme maniĂšre qu'elle ... Il se haĂŻssait presque, mais il n'avait pas intĂ©rĂȘt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'aprĂšs, elle le dĂ©testerait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard rĂ©solus, et sourit de son air interrogatif . -DĂ©solĂ© ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lĂąchĂ©s, qu'elle avait laissĂ© retomber en cagues sur ses Ă©paules, elle arrĂȘta de respirer .Quand il se dĂ©cida Ă la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air rĂ©signĂ©, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui Ă©chappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou mĂȘme de moi, ça dĂ©passe ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgrĂ© tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il dĂ©posa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensĂ©es obscures, avec sa toute premiĂšre peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangĂ© dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une lĂ©gĂšre douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'ĂȘtre vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expĂ©rience, Ă plus grande Ă©chelle. Elle se sentait lasse, trĂšs lasse ... Si retenter signait son arrĂȘt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrustĂ© de Saphir, et pris sa dĂ©cision. Et maintenant, la meilleure chose Ă faire Ă©tait d'attendre que le sang s'Ă©goutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. Nuage du LoupâŠApprenti EspionâŠCamĂ©lĂ©on de PremiĂšreMessages 74Date d'inscription 22/07/2012Feuille de personnageRelations Sujet Re Demande ParticuliĂšre Lun 7 Jan - 1623 Merci du partage, si vous ĂȘtes d'accord, ceci apparaĂźtra Ă la gazette du Forum _________________Spoiler WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Mer 9 Jan - 1610 Encore Merci et Ă bientĂŽt ! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Demande ParticuliĂšre Demande ParticuliĂšre Page 1 sur 1 Sujets similaires» Hum demande de prĂ©cision» Votre demande de partos» Qui a demandĂ© une guĂ©risseuse avec un ventilateur ?Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLGDC Dawn CommunautĂ© De Vous Ă Nous
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c est pas moi qui explique mal