Affichede l'exposition Azzedine Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme. Catalogue de la galerie des sculptures du Petit Palais. Catalogue de l'exposition "Paris Romantique 1815-1848" au Petit Palais. Maurice Marinot - The glass 1911-1934. Catalogue de l'exposition "Derain Balthus Giacometti" au Musée d'Art Moderne . Catalogue de l'exposition "La Mode retrouvée" au Palais

Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » est une exposition qui présente quatre-vingt pièces des deux couturiers en face à face. Elle se tient dans l’ancien atelier d’Azzedine Alaïa, décédé en 2017. Son atelier avait ouvert ses portes au public pour la première fois en 2018, pour une première exposition-hommage Je suis couturier ». Pourquoi mettre en regard des œuvres d’Alaïa et de Balenciaga ? Tout d’abord, parce qu’Alaïa a réuni et conservé de nombreuses pièces du couturier espagnol. Peu de temps après la fermeture de la maison, son directrice générale adjointe, Mademoiselle Renée, qui avait travaillé pendant plusieurs décennies avec Balenciaga, s’inquiétait des stocks de tissus et des pièces encore dans la maison. Elle fit alors venir Alaïa, dont le nom commençait à circuler dans le monde de la mode, afin qu’il choisisse des modèles pour pouvoir les utiliser. Il repartit donc avec ce qu’on lui offrait sans aucune volonté d’y toucher ni de les revendre. Au contraire, il les conserva précieusement, déjà conscient des archives » qu’elles représentaient pour l’histoire de la mode. Par la suite, passionné par les années trente et cinquante, il continua à collectionner des pièces de grands couturiers Grès, Vionnet, Schiapparelli et toujours Balenciaga. Mais le fait qu’Alaïa ait collectionné des robes de Balenciaga n’est pas la seule raison de cette exposition. Les deux couturiers présentent, en effet, de nombreuses similitudes comme le travail du noir, des noirs profonds – une exposition Balenciaga, l’œuvre au noir » avait d’ailleurs eu lieu en 2017. Ils sont tous deux vus comme des sculpteurs, des architectes de la forme et des volumes. Les pièces de Balenciaga, plus anciennes parfois de quelques décennies, restent intemporelles, et peuvent ainsi être présentées à côté des pièces d’Alaïa. Il est même parfois difficile de les distinguer. On a parfois l’impression qu’elles ont été faites pour la même collection. Je vous recommande vivement cette exposition dont la scénographie est particulièrement intéressante. Vous trouverez aussi une boutique, une librairie et un espace pour prendre un verre. Personnellement, j’aime beaucoup cet endroit, niché dans le Marais, encore un peu confidentiel. Une scénographie intimiste qui permet vraiment de voir les robes au plus près Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme Du 20 janvier au 28 juin 2020 Association Azzedine Alaïa 18 rue de la Verrerie Paris

Alaïaet Balenciaga sculpteurs de la forme, jusqu’au 28 juin 2020 à l’Association Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, 75004 Paris. Azzedine Alaïa par Jean-Baptiste Mondino Lire aussi. 28. Numéro art Les 5 expositions à voir au mois de février 28 Janvier. 03. Numéro art Le Louvre expose les Diamants de la Couronne 03 Février. 23. Numéro art La plus grande
Deux hommes. Deux icônes de la Haute Couture. Deux sculpteurs de la forme qui ont eu l’étoffe de voir au delà des tendances. Tel un dialogue de la mode, l’exposition Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme » donne à voir 80 créations intemporelles et inédites de ces deux maitres de coupe indissociables de l’histoire de la mode… Balenciaga, l’architecte de la mode Maitre des expérimentations, des volumes et de l’épure, le couturier espagnol Cristóbal Balenciaga est l’une des figure phare de l’univers de la mode. Coco Chanel disait de lui qu’il était le seul créateur haute couture à être un vrai couturier. Et pour cause pionnier de la forme, architecte de la matière, en 1947, Balenciaga présente sa ligne tonneau, fruit d’une expérimentation des volumes autour de la taille et du dos. Au fil des ans, le maitre de la coupe espagnol met successivement sur le devant de la scène le tailleur taille haute, la robe baby doll ou la robe de soirée de type Empire… Bien plus qu’un couturier, l’avant-gardiste Cristobal Balenciaga laisse une empreinte indélébile sur l’histoire de la mode. Azzedine Alaïa, le couturier collectionneur Avide de tout conserver, le couturier tunisien Azzedine Alaïa fut un collectionneur. Grand gardien des souvenirs de la mode et fervent admirateur de Balenciaga, alors que certains de ses contemporains investissent dans l’art contemporain, Alaïa s’attelle en entretenir les mémoires de la mode. Passionné par les robes des années 30 et 50, le maitre de coupe tunisien accumule de fil en aiguille les pièces des grands maitres qu’il entendait suivre. Parmi eux Balenciaga. Au fil des décennies, Azzedine Alaïa incarne ce couturier dominant toutes les étapes de la conception et de la réalisation d’un vêtement, coupant avec la dextérité de ses aïeux, montant en épingle et cousant tel un couturier à la fois sculpteur de forme et architecte. Regards croisés sur Balenciaga et Azzedine Alaïa Au coeur des espaces de l’association Azzedine Alaïa, 80 créations intemporelles des deux maitres de coupe se côtoient, aériennes et architecturales. Issues des archives patiemment constituées par Alaïa, les pièces de Balenciaga sont montrées au cœur même de la Maison de couture aujourd’hui siège de l’association, dialoguant librement avec les modèles haute couture d’Azzedine Alaïa. Une dualité des plus élégantes donnée à voir jusqu’au 28 juin 2020… Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme » – Association Azzedine Alaïa – 18 rue de la Verrerie, 75 004 Paris – Jusqu’au 28 juin 2020
\n \nalaïa et balenciaga sculpteurs de la forme
ExpositionAlaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme jusqu’au 3 janvier 2021. FONDATION AZZEDINE ALAÏA 8 Rue de la Verrerie, 75004 Paris. Tous les jours de 11h à 19h – Plein tarif : 5 € – Tarif réduit : 2 €. 10h00 , le 30 septembre 2020 A Paris, Lyon et Bordeaux, les vêtements de créateurs sont magnifiés comme des œuvres d'art. Le palais Galliera inaugure jeudi la première rétrospective consacrée à Gabrielle Chanel en France. Un événement. Un peu de légèreté, comme une parenthèse inespérée. Ou comment oublier son masque, ce bout de tissu sur le visage, grâce à d'autres étoffes, jersey souple, tulle bleu nuit ou crêpe de soie blanc ivoire. Remonter le temps d'un froissement de mousseline insouciante jusqu'au siècle dernier, quand Coco Chanel dessinait des robes à la ligne épurée. L'exposition organisée par le palais Galliera - le musée de la Mode de la Ville de Paris qui rouvre après deux ans et demi de travaux et un agrandissement notable - retrace le travail de la célèbre Mademoiselle de 1913 à sa dernière collection en 1971. Plus de 160 silhouettes sont réunies sur deux niveaux dans le palais rénové. Par son ampleur inédite, le premier événement muséal jamais consacré à Chanel en France est très ouvrira jeudi, en pleine fashion week parisienne et alors même qu'une demi-douzaine d'autres expositions traitent actuellement de la mode. Sur tous les tons. Le musée des Arts décoratifs MAD de Paris s'intéresse par exemple au façonnage de la "fashion" par le magazine américain Harper's Bazaar, dont les unes font écho à 60 robes, de 1866 aux années 2010. Le musée du Luxembourg vient quant à lui d'inaugurer "Man Ray et la mode". Cette facette commerciale de l'œuvre du grand photographe est moins connue que ses créations surréalistes, mais elles ont nourri notre imaginaire, telles Les Larmes, des gouttes de cristal sur un visage de femme illustrant une publicité pour du mascara. Même le Centre Pompidou, temple de l'art moderne et contemporain, va s'y mettre et compte intégrer prochainement dans ses collections par acquisition ou don des pièces communication nobleL'entrée de la mode dans un musée classique est récente. Première du genre pour un couturier en exercice, la rétrospective Yves Saint Laurent au Metropolitan Museum of Art de New York attira 1 million de visiteurs en 1984 à l'initiative de la patronne du Vogue américain. En France, à la même époque, "les créateurs comme Jean Paul Gaultier ne voulaient pas entendre parler de musée, ils avaient l'impression que ça les figerait dans un mausolée alors qu'ils étaient tournés vers l'avenir", rappelle Olivier Saillard, ancien directeur de Galliera, curateur de la confrontation "Alaïa et Balenciaga" à la Fondation Alaïa, dans le Marais. "Aujourd'hui, poursuit-il, le passage au musée ne leur fait plus peur.""En mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs"Pour les maisons de couture, le bénéfice d'une exposition de plusieurs mois est tout trouvé. Les cimaises d'un palais culturel offrent "une communication plus noble et moins liée à l'événementiel d'un défilé qui dure dix minutes, et le regard porté sur une œuvre est plus attentif", indique Olivier Saillard. Côté musées, monter une exposition de mode permet de réduire les coûts de production. Les grandes marques sont souvent partenaires, prêtent des modèles, financent une partie du show. La rétrospective Chanel maison qui a aussi mécéné les travaux à Galliera est cependant "majoritairement financée" par l'institution, précise sa directrice, Miren Arzalluz, également commissaire de l' soutien privé a-t‑il une contre­partie, un contrôle du propos qui ne doit pas nuire à la marque? "Il y a beaucoup de fantasmes, réagit Olivier Gabet, le directeur du MAD. Dans l'art contemporain aussi, les artistes participent à l'accrochage. Mais, en mode comme en art, une exposition repose d'abord sur le travail et l'exigence des historiens et des conservateurs.""Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes"Si la vie de Gabrielle Chanel, notamment son attitude controversée pendant l'Occupation, est à peine évoquée à Galliera, c'est parce que les commissaires disent avoir fait le choix de mettre son œuvre en avant, ses choix stylistiques très forts. "Nous analysons son travail, explique Miren Arzalluz, nous montrons comment elle a intégré la notion de confort dans des créations élégantes, tout comme sa grande maîtrise des ornements. Le grand public croit la connaître car elle fait partie de la culture populaire, mais il fera des découvertes, par exemple toutes les créations des années 1930."Un public plus largeCes visiteurs venus admirer robes du soir et autres tenues inabordables dopent la fréquentation des établissements qui misent sur la mode. Malgré des jauges très limitées par la pandémie, "Playground", avec sa constellation de baskets de toutes les couleurs, a attiré visiteurs en juillet-août au musée des Arts décoratifs et du Design MADD de Bordeaux. A Lyon, le focus du musée des Tissus sur la styliste punk Vivienne Westwood a débuté le 10 septembre et a fait le plein le week-end dernier lors des Journées du patrimoine. "Christian Louboutin L'Exhibition[niste]" a déjà drainé plus de visiteurs dans le sillage sensuel de ses semelles rouges au Palais de la Porte-­Dorée à Paris depuis la réouverture en juin. Il y a trois ans, la spectaculaire rétrospective Dior au MAD de Paris avait explosé les compteurs, avec plus de visiteurs."La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes""La mode permet de faire entrer d'autres publics dans les musées, notamment les jeunes, note Esclarmonde Monteil, directrice du musée des Tissus de Lyon. Pour Vivienne Westwood, nous comptons environ un tiers de moins de 26 ans. Tout le monde se projette dans des vêtements, s'imagine dedans. Il y a une grande proximité."Escarpin géant en cristal dans un palanquin d'argent sévillan pour Louboutin ou parois noires et miroirs chics pour Chanel la scénographie joue aussi un rôle important en rendant les œuvres plus accessibles, sans présupposé culturel. "Le visiteur ne se dit pas 'je ne connais pas', comme lorsqu'il se trouve par exemple face à une peinture classique qui fait référence à des sujets bibliques ou mythologiques", décrit Olivier Gabet, commissaire du show Louboutin. La mode au musée est aujourd'hui reconnue comme une expression artistique à part entière. Et, de plus en plus, selon Miren Arzalluz, "comme un phénomène social, politique, qui explique notre époque".Pour tous les goûts "Gabrielle Chanel - Manifeste de mode", palais Galliera Paris 16e, du 1er octobre au 14 mars 2021. "Vivienne Westwood - Art, mode et subversion", musée des Tissus de Lyon, jusqu'au 17 janvier 2021. "Man Ray et la mode", musée du Luxembourg Paris 6e, jusqu'au 17 janvier 2021. "Playground - Le design des sneakers", MADD de Bordeaux, jusqu'au 10 janvier 2021. "Harper's Bazaar - Premier magazine de mode", MAD de Paris, jusqu'au 3 janvier 2021. et Balenciaga - Sculpteurs de la forme", nouvel accrochage à la Fondation Alaïa Paris 4e, jusqu'au 3 janvier 2021. Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théâtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts: Twitch : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020
In 1968, toen Cristóbal Balenciaga zich opmaakte om zijn gelijknamige modehuis te sluiten, kreeg een jonge Azzedine Alaïa - al aan het ontwerpen voor particuliere klanten vanuit zijn kleine appartement in de rue de Bellechasse - een telefoontje van Mademoiselle Renée, de toenmalig vice-directeur van Balenciaga. Balenciaga deed na de meidagen van 1968 vrij abrupt de deuren dicht van zijn modehuis, gevestigd aan de avenue George V nr. 10. Zelfs het personeel was niet geïnformeerd. Hij kon zich niet vinden in de opkomende prêt-à-porter, die van exclusiviteit een gemeenschapsgoed trachtte te maken. Mademoiselle Renée maakte zich zorgen over de toekomst van het archief van jurken en ongebruikte stoffen van de Spaanse couturier en nodigde Alaïa uit om in het Maison een keuze te maken van wat er nog over was, in de hoop dat hij de kledingstukken en de stof opnieuw zou knippen en hergebruiken om ze zo een nieuw leven te geven. Hier begon bij Azzedine Alaïa de obsessie voor het verzamelen van mode. Hij was zo ontroerd en gefascineerd toen hij al die stukken zag dat hij, in plaats van ze te herbewerken, besloot ze intact te houden en een archief op te bouwen dat het begin zou vormen van een geweldige collectie die zijn hele leven zou blijven verrijken. De ingang naar het museum en de boekwinkel van de Association Azzedine Alaïa De Association Azzedine Alaïa aan de rue de la Verrerie 18 in de Marais nodigt fashionista's en andere modeliefhebbers uit om deze fantastische tentoonstelling te ontdekken rond de creaties van Cristobal Balenciaga en Azzedine Alaïa. Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’ is te zien tot en met januari 2021. Zo zorgt Corona ook eens voor positieve bijeffecten. Deze unieke tentoonstelling was oorspronkelijk gepland van 20 mei tot en met 28 juni 2020 om daarna door te reizen naar de Balenciaga Foundation in Guetaria Spanje, het dorp waar Balenciaga is geboren. Het is even zoeken in de Marais naar het museum. De ingang is slechts een onopvallende poort op nummer 18 van de rue de Verrerie in het vierde arrondissement van Parijs. Het pand is het voormalige woonhuis van Monsieur Azzedine en kwam in 1988 in zijn bezit. Daarvoor was het een magazijn van het warenhuis BHV. Vervolgens werd het volledig gerenoveerd en ingericht door de Amerikaanse schilder en filmmaker Julian Schnabel. Het pand bestaat uit twee gebouwen met meerdere verdiepingen, gescheiden door een binnenplaats met een glazen dak en werd sindsdien gebruikt als woonhuis, expositieruimte en voor zijn modeshows. Azzedine Alaïa was een groot liefhebber en verzamelaar van mode, kunst, design, architectuur en theater. De Tunesische Alaïa begon al met het verzamelen van couture in de jaren zestig, in een tijd dat de meeste verzamelaars investeerden in moderne en hedendaagse kunst. Tien jaar voor zijn overlijden richtte hij de Association Azzedine Alaïa om zijn werk en collectie te behouden voor de toekomst. Het persbericht meldt dat de tentoonstelling “een uitdrukkelijke wens” was van de Franse couturier Hubert de Givenchy. Enkele maanden na het overlijden van Alaïa in 2017 decennia na het overlijden van Balenciaga, in 1972 kwam hij naar de Association Alaïa met het verzoek de twee couturiers samen te brengen. De expositie is in die zin ook gewijd aan Givenchy, zelf een van de protégés van Balenciaga, die in maart 2018 overleed. Een maagdelijk wit labyrint van versluierde panelen zorgen voor een haast droomachtige scenografie De tentoonstelling Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’ is een verbazingwekkende persoonlijke ontmoeting tussen twee grote meesters in stijl en volume. Zesenvijftig modellen uit de archieven van Azzedine Alaïa vormen een dialoog tussen deze twee gelijkgestemden in hun vak. Een zelden geziene demonstratie van perfectie die ook meer dan een halve eeuw mode omvat. Beiden beheersten elke stap van het creatieve proces, de techniek en savoir-faire’, van tekenen tot knippen, naaien en samenstellen. Allebei hielden ze van de soberheid van zwart boven alle andere kleuren. Zwart vraagt om een onberispelijke snit, want in een zwart kledingstuk kan niets worden gemaskeerd. In alles bewandelden zij hun eigen weg. Zo weigerden zij mee te doen aan de Parijse modeweken om hun collecties gelijktijdig met andere toonaangevende modehuizen te presenteren. Ze gaven ook zelden interviews, leidden een discreet leven en weigerden te buigen voor de voorbijgaande grillen van de mode-industrie. Juist dat maakte hun werk tijdloos. Een zelden geziene demonstratie van perfectie die ook meer dan een halve eeuw mode omvat. Balenciaga - haute couture +/- 1940 De tentoonstelling is vormgegeven door de Amerikaanse beeldhouwer en schilder Kris Ruhs. Een maagdelijk wit labyrint van versluierde panelen zorgen voor een haast droomachtige scenografie. Zo ontdekt de bezoeker duetten van kleding, één van elke ontwerper. Het lijkt net of Balenciaga en Alaïa zachtjes met elkaar in gesprek zijn. Over hun vakmanschap, de liefde voor het vrouwenlichaam en voor stoffen. Over de magie van de perfect zittende jurk. Beiden deelden een perfecte balans van dimensies en volumes. Bijvoorbeeld aan de ene kant een klein zwart jurkje met een lage ronde hals, waarvan de plooitjes precies op de heupen beginnen. Aan de andere kant, een lange strapless jurk, die tot op de dijen aansluit en in een perfecte uitbarsting op de grond uitloopt. De eerste is gemaakt door Cristóbal Balenciaga en dateert uit 1954; de andere is een haute couture-stuk van Azzedine Alaïa uit 2003. Wat ze gemeen hebben is een buitengewoon meesterschap in vorm en een studie van de lijnen van het lichaam, die worden benadrukt door de fijnste stiksels en de meest subtiele plooien. Alaïa 2003 herfst / winter - couture Christóbal Balenciaga 1895-1972 reisde op 42-jarige leeftijd naar Parijs en opende in augustus 1937 zijn Parijse couturehuis aan de Avenue George V. Hij gaf les en inspireerde andere ontwerpers, waaronder Oscar de la Renta , Madeleine Vionnet , Christian Dior, Coco Chanel en Hubert de Givenchy . Andrè Courrèges en Emanuel Ungaro werkten eigenlijk één op één met hem samen. Hij kleedde enkele van de meest glamoureuze vrouwen van de jaren 50 en 60, waaronder Hollywood-actrice Ava Gardener, mode-icoon Gloria Guinness en Mona von Bismarck, een van 's werelds rijkste vrouwen, die alles in opdracht gaf, van baljurken tot tuinbroekjes van de couturier. Hij kleedde graag vrouwen met een sterk gevoel voor stijl en zijn klanten waren vaak buitengewoon loyaal. Toen zijn modehuis in 1968 sloot, schokte het nieuws zijn clientèle die een echt gevoel van verlies ervoer - Mona von Bismarck zou zich drie dagen achtereen in haar kamer hebben opgesloten. Christian Dior zei over hem Haute Couture is als een orkest met Balenciaga als dirigent. Wij, de andere couturiers, zijn muzikanten die zijn aanwijzingen volgen. Of Coco Chanel “Alleen Balenciaga is een couturier in de ware zin van het woord. Alleen hij is in staat materiaal te snijden, een creatie samen te stellen en met de hand te naaien, de anderen zijn gewoon modeontwerpers”! Balenciaga stierf in 1972 in zijn eigen huis te Valencia. Het lijkt net of Balenciaga en Alaïa zachtjes met elkaar in gesprek zijn. Over hun vakmanschap, de liefde voor het vrouwenlichaam en voor stoffen l Balenciaga 1961 herfst / winter - haute couture - r Alaïa 2011 herfst / winter - couture Alaïa 1940 – 2017 was een paar jaar daarvoor, in 1956, vanuit zijn geboortestad Tunesië naar Parijs verhuisd. Na een korte periode bij Dior, onder leiding van Yves Saint Laurent , maakte de jonge ontwerper kennis met de crème de la crème van de Parijse high society en begon hij kleding te ontwerpen voor een beperkte kring van rijke klanten, die hij in zijn eigen appartement zou verwelkomen. De modeontwerper werd vooral bekend om zijn hedendaagse eigenzinnige ontwerpen waaronder de zogenoemde 'form fitting' couture waar de ontwerper kleding beschouwde als een tweede huid. In de jaren tachtig creëerde hij de eerste supermodellen die over zijn catwalk schreden. Naomi Cambell, Linda Evangelista, Christy Turlington, Cindy Crawford, Stephanie Seymour en Claudia Schiffer. Zijn dood op 18 november 2017, hij stierf door hartfalen, choqueerde de hele modebranche. De naam Alaïa werd synoniem voor glamour, sensualiteit, stijl, zelfvertrouwen, comfort en sexappeal. Hij kleedde vrouwen over de hele wereld, van Hollywood tot het Witte Huis. Grote namen als Grace Jones, Michelle Obama, Naomi Cambell, Lady Gaga, Victoria Beckham en Tina Turner. Azzedine Alaïa werd 77 jaar oud. Balenciaga 1963 lente / zomer - haute couture Een jaar na zijn plotselinge overlijden kreeg zijn erfenis een gezicht door de opening van La Librairie Azzedine Alaïa, eveneens gevestigd aan de rue de la Verrerie nummer 18, vol met persoonlijke verzamelingen van zeldzame kunst, mode en fotografie. Hoogtepunten buiten de prachtige collectie boeken zijn de kroonluchters van Serge Mouille, Marmeren tafelbladen die Monsieur Alaïa zelf heeft gevonden op een vismarkt verwerkt op voeten ontworpen door de Amerikaans kunstenaar Kris Ruhs. Torenhoge smeedijzeren deuren, verwerkt als decoratie panelen opgegraven uit de kelder waar meer als een halve eeuw aan verzamelingen lagen opgeslagen. Bij binnenkomst valt meteen het blauwe’ portret op van de ontwerper gemaakt van olieverf en gebroken servies gemaakt door Julien Schnabel. Een serie van twee maar het rode’ portret is uitgeleend aan het Musée d’Orsay. La Librairie Azzedine Alaïa De Association Azzedine Alaïa werd in 2007 opgericht door de couturier zelf en zijn partner de Duitse kunstschilder Christopher Von Weyhle en de Italiaanse galeriehouder Carla Sozzani. Zij is ook de initiatiefneemster van La Librairie. In januari 2019 opende er ook nog eens een café in de ruimte waar vroeger een klein boetiekje zat van Alaï’s tweelingzus Hafida. De ruimte waar regelmatig zijn modeshows waren te zien is in gebruik voor tentoonstellingen met het oeuvre van de overleden couturier zelf. Deze tentoonstelling is een absolute must-see in Parijs! Alaïa 1989 herfst / winter - couture Alaïa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme’, de boekhandel en het café zijn dagelijks geopend van uur tot uur. Toegang € 5. De expositie is verlengd tot en met januari 2021. Adres Rue de la Verrerie 18, 4e arrondissement, metro Hôtel de Ville, lijn 1 & 11
Vued’exposition : Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme, 2020. © Stéphane Aït Ouarab
Alaia Balenciaga Expo Paris L’association Azzedine Alaïa est devenu le rendez-vous incontournable sur les fashion weeks parisiennes de Haute Couture. Et ce, depuis la disparition du couturier. Il en parlait d’ailleurs de Balenciaga peu avant sa mort. Un souvenir indélébile pour cet esthète et artisan d’excellence. L’histoire commence quand en 1968 Cristobal Balenciaga raccroche sa blouse de travail sur un clou du vestiaire et ferme sa maison. Le couturier tant convoité du monde entier ne comprend pas le changement de la Mode qui s’industrialise pour devenir ce que l’on va appeler le Prêt à Porter. Quel dommage! Que vont devenir ces créations? Et c’est là qu’intervient la fée! Mademoiselle Renée. Si elle n’a pas encore conscience de l’importance des créations de Cristobal Balenciaga classées bien plus tard en archives patrimoniales», l’ex-directrice générale adjointe de Cristobal durant quelques décennies, s’inquiète du devenir des stocks de tissus et des robes. Elle décide de faire intervenir un autre couturier. Celui-ci pourrait transformer à sa guise ces robes. Elle n’en voit qu’un d’ailleurs ! Azzedine Alaïa. Un tout jeune couturier dont les clientes Couture commencent à se chuchoter le nom à Paris. Quelle aubaine des robes Couture de Balenciaga que l’on pourrait transformer ! Et pourtant ce n’est pas ce qu’a choisit Azzedine qui a tout de suite considéré ces créations comme des œuvres sacrées. Il prend les modèles, et arrivé chez lui, les couche dans du papier de soie. Dorénavant le futur Maître Azzedine se fait le gardien du grand Maître Cristobal. C’était le vœu d’un autre grand couturier ! Hubert de Givenchy quelques mois après la mort d’Azzedine. De faire dialoguer Alaïa et Balenciaga. Tout en douceur, dans un labyrinthe voilé de blanc. Supervisée par Olivier Saillard, l’exposition Azzedine Alaïa collectionneur. Alaïa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme» met en valeur 56 modèles. mfb Alaia Balenciaga Exposition jusqu’au 28 Juin 2020. Association Azzedine Alaïa 18 rue de la Verrerie Paris 4e A partir de Juillet 2020 l’exposition sera à la Fondation Balenciaga à Guetaria, dans sa ville natale en Espagne
Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théâtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020 au 3 balenciaga, haute couture printemps-été 1961, automne-hiver 1957 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB À l’occasion d’un second accrochage, l’exposition Alaïa/Balenciaga » invite les visiteurs à venir découvrir une nouvelle sélection de pièces, toutes issues des collections de la Fondation Azzedine Alaïa. Des robes, de jour comme du soir, des manteaux et des tailleurs dont les formes et les architectures unissent les deux maîtres. Conçue en deux chapitres successifs, l’exposition a proposé un premier face-à-face entre le couturier espagnol et celui d’origine tunisienne. Tous deux étaient concentrés sur la coupe qui dirige la grande histoire de la mode, et les robes, véritables précis d’architecture, se montraient dans le noir absolu lors de la première exposition. A compter du 27 septembre, c’est dans la couleur que le visiteur pourra observer d’autres points de vue. Le rose aveuglant de Balenciaga dialogue avec le rouge intense cher à Alaïa. alaïa, couture 1997 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Balenciaga, haute couture 1961 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Les thèmes essentiels aux deux couturiers, à savoir les folklores gitans et espagnols, s’expriment avec des modèles de dentelles blanches chez l’un, de cuir perforé chez l’autre. La robe Gitane », célèbre parmi toutes les créations d’Azzedine Alaïa, est pour la première fois exposée dans la galerie de la Fondation. Tous deux aussi habiles dans l’exercice du tailleur que dans le flou, Alaïa et Balenciaga, par les œuvres présentées, confirment leur grande maîtrise dans tous les domaines de la technique et de la coupe. alaïa, collection printemps-été 1994 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Ainsi de nouvelles robes en mousseline et en dentelle noire, plus légères que des mouchoirs délicats, sont à voir également pour la première fois. Ailleurs, des manteaux et des vestes, exemples de rigueurs observées, rappellent combien les deux couturiers étaient uniques en leur temps, intemporels aujourd’hui. Dans la poétique scénographie conçue et imaginée par Kris Ruhs, les modèles iconiques empruntent d’autres chemins de présentation, d’autres nouveaux viennent s’annexer, d’autres encore disparaissent pour installer tous ensemble une nouvelle exposition à découvrir. de gauche à droite balenciaga, haute couture 1938, 1940 - alaïa, couture automne-hiver 1986 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Alaïa, collection printemps-été 2016, automne-hiver 2015 ph. Sylvie delpech Alaïa, collection automne-hiver 2009, Balenciaga, haute couture 1950 ph. Sylvie delpech Balenciaga, haute couture automne-hiver 1958 et 1954 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Ouverte dès le premier jour du déconfinement, la Fondation Azzedine Alaïa tient à remercier très chaleureusement tous les visiteurs qui en venant voir et revoir l’exposition présentée ont montré leur confiance dans ce lieu que le couturier souhaitait de tous ses vœux. alaïa, couture automne-hiver 2017 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Balenciaga, haute couture 1967 - alaïa, couture automne-hiver 2010 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Balenciaga, haute couture 1960 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Le second accrochage des œuvres est l’occasion également de la publication d’un catalogue inédit. Une analyse des œuvres d’Alaïa et de Balenciaga figure au sommaire ainsi que des textes plus historiques sur l’itinéraire des deux grands. Signés de Miren Arzalluz, Laurence Benaïm, Gaspard de Massé ou Olivier Saillard, ces textes commentent les nombreuses photos de modèles exposés. Plus de la moitié des modèles montrés pour la première fois sont issus des collections patrimoniales de la Fondation. Les œuvres Alaïa ont été patiemment conservées et minutieusement protégées par le couturier. Les œuvres Balenciaga ont été acquises depuis 1968 et réunies par la passion qu’entretenait Alaïa à l’égard du passé haut de la mode. Ces œuvres historiques, pour certaines d’exception, dignes des plus grandes collections de musée de mode et de costume, font partie d’un ensemble vaste de vêtements haute couture parmi lesquels on peut citer également les noms d’Elsa Schiaparelli, Madeleine Vionnet, Christian Dior, Charles James, Madame Grès et bien évidemment Balenciaga comme moult créateurs contemporains. Depuis la disparition de Monsieur Alaïa, la Fondation a pour mission de préserver ce patrimoine fragile et unique et de le présenter à la faveur d’expositions inédites où les perspectives et l’analyse des techniques rares des métiers de la mode sont toujours à l’honneur. Ces expositions montrées là où précisément le couturier avait pour habitude de présenter ses défilés rares, voyagent dans le monde au gré des itinérances, participant au rayonnement de l’œuvre unique d’Azzedine Alaïa. azzedine alaïa collectionneur, alaïa et balenciaga sculpteurs de la forme - vidéo Sylvie Delpech - photos stéphane Aït ouarab, sylvie delpech Lesecond accrochage des œuvres est l’occasion également de la publication d’un catalogue inédit. Une analyse des œuvres d’Alaïa et de Balenciaga figure au sommaire ainsi que des textes plus historiques sur
Cindy Sherman en majesté à la Fondation Louis Vuitton, Christian Louboutin superstar à la Porte Dorée, les Impressionnistes numérisés à l'Atelier des Lumières, tour d'horizon des expositions à voir à Paris cette Alaïa et Cristóbal Balenciaga regards croisésQuelques mois après la disparition d’Azzedine Alaïa, et plusieurs décennies après celle de Cristóbal Balenciaga, Hubert de Givenchy avait évoqué le désir de voir réunies en une exposition les créations de ces deux grands maîtres de la couture. Son souhait est exaucé avec l’exposition Azzedine Alaïa collectionneur, qui fait dialoguer quatre-vingt modèles issus des archives de la maison Alaïa et de la collection personnelle du couturier, démarrée à la fin des années 1960 lorsque Mademoiselle Renée, ancienne directrice générale adjointe de Cristóbal Balenciaga, lui proposa de disposer comme il le souhaitait des pièces d’archives du couturier espagnol. La rencontre de deux des univers les plus puissants de l’histoire de la mode, et une démonstration inégalée de perfection dans l’étude des lignes, des couleurs et des Alaïa Jean-Baptiste Mondino, 1988Azzedine Alaïa collectionneur - Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, du 20 janvier au 28 juin 2020 à l’Association Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, 75004 ParisLes contes étranges de JacobsenC'est la première fois qu'une exposition met en lumière le sculpteur et céramiste danois Niels Hansen Jacobsen. Le Musée Bourdelle s’intéresse à la période parisienne de ce contemporain d'Antoine Bourdelle, fortement influencé par la capitale, alors foyer du premier symbolisme. Nourri par ses nombreuses rencontres artistiques, Hansen Jacobsen conçoit dans son atelier de la Cité Fleurie oeuvres et sculptures dominées par l'étrange voir le macabre, profondément inspirées par la mythologie nordique et les légendes scandinaves. Le Musée Bourdelle en expose aujourd'hui une incroyable collection croisant les genres qui nous plongent dans l'univers énigmatique et onirique de cet artiste à Kunstmuseum Pernille KlempLes contes étranges de Jacobsen. Un Danois à Paris, jusqu'au 26 juillet 2020, Musée Bourdelle, 18, rue Antoine Bourdelle 75015 ParisLe Supermarché des imagesLe Jeu de Paume interroge la notion d'iconomie, soit l'économie des images, au regard d'une exposition plurielle nous confrontant à la surexploitation visuelle de notre époque en accéléré. Le Supermarché des images, titre bien pensé de cette exposition soutenue par la maison d'horlogerie Jaeger-LeCoultre, donne à voir le travail d'artistes éclairés autour de cette surproduction d'images et de sa circulation fulgurante et brouillée. Incisive et alertante, l'exposition s'impose comme un rendez-vous essentiel pour comprendre notre 2016 Andreas Gursky / ADAGP, 2019 Courtesy Sprüth MagersLe Supermarché des images, du 11 février au 7 juin 2020, Jeu de Paume, 1 Place de la Concorde, 75008 ParisChristian Louboutin L'Exhibition[iste]Peut-être le créateur de souliers le plus célèbre au monde, Christian Louboutin est garant d’un univers prolifique riche de références tantôt féeriques, tantôt théâtrales, historiques ou cinématographiques, qui vont des escarpins à la cambrure vertigineuse de Dita Von Teese à ses réinterprétations des souliers de Marie-Antoinette, avec pour fil rouge la célébrissime semelle rouge. Le Palais de la Porte Dorée consacre une exposition à ce créateur et à son imagination sans bornes, qui met en lumière son processus créatif, des pièces inédites encore jamais exposées et des collaborations avec les artistes qui lui sont chers, de David Lynch à Bianca Jean-Vincent SimonetChristian LouboutinL'Exhibition[iste], jusqu'au 3 janvier 2021, Palais de la Porte DoréeCézanne et les maîtres. Rêve d’ItalieUn regard neuf sur l'oeuvre de Cézanne. C'est l'ambition de la prochaine exposition du Musée Marmottan Monet qui éclaire les œuvres de l'artiste aixois au regard des plus grands chefs-d'oeuvre des maîtres italiens, du XVIème au XIXème siècle. Au hasard, Tintoret, Le Greco, Ribera, Giordano, Poussin, et les modernes Carrà, Sironi, Soffici et Boccioni. Sur les cimaises de l'hôtel particulier parisien, une soixantaine de toiles donne à voir l'influence de ces maîtres latins dans l'oeuvre de Cézanne, qui s'est peu à peu imposée comme une peinture "nouvelle".Paul Cezanne Paysage en Provence 1879-1882 Huile sur toile 54,7 x cm Hakone, Pola Museum of Art © Pola Museum of Art Pola Museum of ArtCézanne et les maîtres. Rêve d’Italie, jusqu'au 3 janvier 2021, Musée Marmottan Monet, 2 Rue Louis Boilly, 75016 ParisVoyages en MéditerranéeAprès la rétrospective majestueuse dédiée à Vincent Van Gogh et son premier festival immersif joué à guichet fermé, l'Atelier des Lumières pousse le curseur un peu plus loin avec sa nouvelle exposition dédiée aux Voyages de la Méditerranée. Le propos ? Réunir un escadron royal d'artistes, - de Monet à Chagall en passant par Renoir, Picasso et Matisse -, autour de ce thème chéri de la peinture qui sacralise les plus grands courants artistiques. Défilent sous les yeux, plus de 500 toiles croisant les genres, de l'impressionnisme au modernisme, savamment mises en mouvement grâce aux 140 vidéoprojecteurs dissimulés dans un espace monumental de 2000 m². En parallèle de l'exposition, le studio de création Cutback présentera Yves Klein, l'infini bleu, qui fait écho à cette célébration de la Méditerranée au regard de 90 œuvres et 60 images d'archives animées au son vibrant de Monet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée » © Lefevre Fine Art Ltd., LondonMonet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée, jusqu'au 3 janvier 2021, Atelier des Lumières, 38 Rue Saint-Maur, 75011 ParisChristo et Jeanne Claude - Paris !En 1958, Christo s’installe à Paris. Une période fondatrice pour l’artiste, qui y fait la rencontre de son acolyte Jeanne-Claude Denat de Guillebon. Exit le cadre du tableau, Christo commence à empaqueter des objets du quotidien et fait petit à petit évoluer son oeuvre vers des grands formats qui prennent le paysage urbain pour sujet. En 1961, le duo commence à créer des œuvres pour les espaces publics de la ville, et développe le projet d’emballer des monuments parisiens. Au mois de mars, le Centre George Pompidou consacrera une exposition à ce travail monumental. Une première partie sera dédiée au travail d’atelier de Christo ses Boîtes, ses peintures, ses Store Fronts inspirées de l’architecture new-yorkaise, prémices d’un travail qui prendra comme matériau le paysage lui-même. La seconde sera dédiée à l’une de ses œuvres majeures, son projet d’emballage du Pont-Neuf, réalisé en 1985. Des premières études au film documentaire réalisé par les frères Maysles, en passant par les maquettes, cette oeuvre inédite qui a profondément marqué la mémoire parisienne sera retracé dans les détails. On y découvrira également les études préparatoires du prochain projet monumental de l’artiste, qui au mois de septembre prochain concrétisera une idée née il y a soixante ans emballer l’Arc de Triomphe. En attendant ce nouvel événement, l’exposition Christo et Jeanne Claude - Paris ! offrira une vision d’ensemble de son oeuvre, et mettra en lumière l’importance de ses années parisiennes dans l’évolution de son propos de Triomphe, Wrapped - The Arc de Triumph Project for Paris, Place de l'Etoile – Charles de Gaulle Wrapped christo Christo The Arc de Triumph Project for Paris, Place de l'Etoile – Charles de Gaulle Wrapped Drawing 2018 30 1/2 x 26 1/4" x cm Pencil, charcoal, pastel, wax crayon, enamel paint and tape on brown board Photo André Grossmann © 2018 ChristoChristo et Jeanne Claude - Paris !, du 1er juillet au 19 octobre 2020 au Centre Georges Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 ParisJames TissotIl était temps de lui accorder une nouvelle rétrospective. 35 ans après le Petit Palais, le Musée d'Orsay dédie sa nouvelle exposition à James Tissot, impressionniste dandy très apprécié dans la capitale avant d'aiguiser son art Outre-Atlantique où il peint en virtuose sa compagne Kathleen Newton avant de retrouver la France après sa mort. Son nouveau crédo ? La Parisienne sous toutes ses coutures qu'il peint le temps d'un cycle. Le Musée d'Orsay revient sur cette carrière foisonnante au regard de ses grandes œuvres, multipliant les supports et les Tissot 1836 -1902 La galerie du HMS Calcutta Portsmouthvers 1876Royaume-Uni,Londres, Tate Collection Photo James Tissot1836 -1902La galerie du HMS Calcutta Portsmouthvers 1876Royaume-Uni,Londres, Tate CollectionPhoto © Tate, Londres, Dist. RMN-Grand Palais / Tate PhotographyJames Tissot, L'ambigu moderne, du 23 juin au 13 septembre 2020, Musée d'Orsay, 1 Rue de la Légion d'Honneur, 75007 ParisCindy ShermanCindy Sherman en majesté. C’est l’actualité réjouissante de la Fondation Louis Vuitton qui accueille au printemps prochain une grande exposition curatée par l’artiste elle-même. Sur plus de 1500 m², plus de 170 œuvres – de 1975 à aujourd’hui - racontent les thèmes qui traversent la carrière de l’artiste, l’identité ou les stéréotypes sociétaux teintés d’un voile cinématographique aux accents fifties qui a fait sa signature. Une occasion unique de percevoir notamment les jeux de rôles de Cindy Sherman, adepte de l’auto-mise en scène et du travestissement, à la fois sujet, make-up artist, coiffeur et photographe dans des clichés poignants à l’influence considérable. En parallèle, Cindy Sherman a réuni dans Crossing views une soixantaine d’œuvres issues de la riche collection de la Fondation mettant en lumière 20 artistes français et Sherman Untitled 582, 2016 Courtesy of the artist and Metro Pictures, New York 2019 Cindy ShermanUne rétrospective 1975 – 2020 ; Crossing views, regards sur un nouveau choix d’œuvres de La Collection, en attente de la réouverture de la Fondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 ParisPierres précieusesCeux qui vouent un culte à la lithothérapie trouveront leur bonheur au Muséum national d'Histoire naturelle qui consacre une grande exposition aux pierres précieuses. Pensée par Van Cleef & Arpels, l'exposition monomaniaque retrace l'histoire de ces pierres aux multiples pouvoirs, des minéraux ancestraux dont elles sont extraites aux bijoux qui les subliment. 800 minéraux, gemmes, objets d'art et créations joaillières précieusement prêtées par Van Cleef & Arpels se dévorent des yeux au fil d'un parcours passionnant qui couvre l'histoire de notre Terre et des Hommes. Braholli / EyeEmPierres précieuses, du 16 septembre 2020 au 14 juin 2021, Grande Galerie de l'Evolution 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 ParisNoir et Blanc une esthétique de la photographie au Grand PalaisVéritable objet de culte, le noir et blanc en photographie a ce pouvoir de révéler les émotions que la couleur ne descelle pas. Willy Ronis y a recourt pour raconter une époque d’insouciance, Helmut Newton s’en empare jusqu’à l’obsession, Gustave Le Gray, en avance sur son temps, en fait l’objet de ses expérimentations. Cette année, avec le soutien de la Bibliothèque nationale de France, le Grand Palais célèbre cette esthétique plurielle en exposant sur ses cimaises plus de 300 tirages en noir et blanc, du XIXème siècle à aujourd’hui, témoins des nombreuses appropriations et audaces de ces experts du genre, plus de 200 réunis. En somme, l’une des plus belles expositions à voir quelques mois avant la fermeture du Grand Palais pour 4 ans. Une apothéose sur papier glacé qui ne se vit qu’une fois, Garduño Canasta de Luz Supmango Guatemal 1989 tirage argentique Bibliothèque nationale de France Flor Garduño Canasta de Luz Supmango Guatemal 1989 tirage argentique Bibliothèque nationale de France © Flor Garduño © BnF - Département des Estampes et de la photographieNoir et Blanc une esthétique de la photographie, du 12 novembre 2020 au 4 janvier 2021, Grand Palais, galerie Sud-Est, 3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 ParisMan Ray et la modeC’est un aspect méconnu du travail de Man Ray, qui a pourtant contribué à l’invention même de la photographie de mode. Lorsque l’artiste emménage à Paris dans les années 20, il fait la connaissance du couturier Paul Poiret, pour qui il commence à travailler sur commande, en tant que photographe, afin de subvenir à ses besoins et poursuivre son activité de peintre. Une première incursion dans la mode dont le résultat est jugé sans intérêt, jusqu’à ce que Man Ray fasse la rencontre de Carmel Snow et d’Alexey Brodovitch, respectivement rédactrice en chef et directeur artistique du magazine Harper’s Bazaar. En appliquant à la photographie de mode les techniques et astuces qu’il utilise pour son travail artistique, Man Ray contribue à enrichir considérablement le traitement de l’image de mode. Jusqu’alors purement documentaire, elle devient terrain d’expérimentation artistique, où décor, mannequin et lumière sont magnifiés autant que le vêtement. Après l'exposition marseillaise, Man Ray et la mode investit les murs du Musée du Luxembourg au printemps. Un Ray Sans titre vers 1945 épreuve gélatino-argentique, retouches à l’encre 33,5 x 23,5 cm Marseille, musée Cantini Man Ray 2015 Trust / Adagp, Paris 2019Man Ray et la mode, du 23 septembre 2020 au 17 janvier 2021, Musée du Luxembourg, 19 Rue de Vaugirard, 75006 ParisRévolutions 1966-1970Un vent de révolution souffle sur la capitale ce printemps. Cap sur la Villette où sera présentée une grande exposition consacrée aux révolutions qui ont eu lieu un peu partout dans le monde de 1966 à 1970, époque charnière pour l'évolution des mœurs, portée notamment par mai 68. 5 années durant lesquelles la jeunesse rêve de liberté et s'en empare à coups de protestations et d'audaces qui ont marqué à jamais le monde. Musique, politique, mode, cinéma, art... La révolution passe par tous les domaines. Mais quid aujourd'hui ? L'exposition pensée par le Victoria & Albert Museum de Londres s'interroge sur les effets de cette époque bouillante sur la société actuelle. McCartney 1941-1998, Les Beatles chez Brian Epstein, 1967 MPL Communication. Reproduit avec l’autorisation de Paul McCartneyRévolutions 1966-1970, en attente de la réouverture de la Grande Halle de la Villette, 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 ParisLa sculpture italienne au LouvreTandis que l’exposition Leonard De Vinci bat tous les records de fréquentation, le Louvre mise encore cette année sur les figures de l’art italien avec Le corps et l’âme, la sculpture en Italie, qui donne à voir les plus grands maîtres du genre, de Donatello à Michel-Ange. Prolongeant l’exposition Le Printemps de la Renaissance de 2013, elle explore les grandes périodes de la sculpture en Italie, qui connaît son apogée à la Renaissance grâce au génie de Michel-Ange, à travers le prisme de la représentation de l’être humain, sans cesse réinventée et aiguisée via des techniques de plus en plus innovantes au fil des Lombardo, Bacchus et Ariane Vienne Kunsthistorisches Museum DRLe corps et l’âme, la sculpture en Italie, de Donatello à Michel-Ange. 1460-1520, en attente de la réouverture du Louvre Musée du Louvre, Hall Napoléon, Rue de Rivoli, 75001 ParisMatisse au Centre PompidouA Beaubourg, on célèbre le 150ème anniversaire de la naissance d’Henri Matisse. Mais loin d’une rétrospective académique, le Centre Pompidou met en lumière les liens fusionnels entre l’œuvre du peintre et la littérature. Ami des écrivains – il a illustré les poèmes de Mallarmé et fait l’objet d’un écrit d’Aragon Henri Matisse, roman, amoureux des mots qui ont inspiré nombre de ses toiles… L’exposition, la plus grande organisée en France depuis celle du Grand Palais en 1970, raconte la vie et l’œuvre de ce chef de file du fauvisme tel un roman découpé en 9 chapitres. On pensait tout connaître de Matisse, on se trompait…Henri Matisse Marguerite au chat noir, 1910 Huile sur toile, 94 x 64 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don de Madame Claude Duthuit en mémoire de Claude Duthuit, 2013 © Succession H. Matisse Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP Succession H. Matisse, Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GPMatisse, du 21 octobre 2020 au 22 février 2021, Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 ParisPicasso - RodinRencontre au sommet. Le Musée Picasso et le Musée Rodin ont composé à quatre mains l'exposition Picasso - Rodin qui met en dialogue l'oeuvre de ces deux grands maîtres dans chacun des deux musées parisiens. Le Musée Rodin confrontera les deux artistes au regard d'une riche série d’œuvres de différents supports tandis que le Musée Picasso s'intéressera à leur processus créatif. Une belle manière de mettre en lumière leurs proximités Picasso, Le Baiser, Mougins, 26 octobre 1969, huile sur toile, 97 x 130 cm, donation Pablo Picasso, 1979, Musée national Picasso-Paris, MP220 / Le Baiser, Rodin J. Manoukian agence photographique musée RodinMusée Picasso, du 9 février au 18 juillet 2021, 5, rue de Thorigny, 75003, ParisMusée Rodin, du 9 février au 18 juillet 2021, 77, rue de Varenne, 75007, ParisLa Collection MorozovAprès les Collections Chtchoukine et Courtauld, la Fondation Louis Vuitton expose sur ses cimaises les trésors de la Collection Morozov. Soit plus de 200 œuvres et toiles impressionnistes soigneusement collectionnées au début du XXème siècle par les deux frères mécènes russes Mikhaïl Abramovitch et Ivan Abramovitch, croisant art moderne français et russe. Monet, Renoir, Picasso, Matisse, Cézanne, Gauguin, Van Gogh… Les grands maîtres incontournables dialogueront avec quelques talents de l’avant-garde russe pour une exposition majuscule qui s’annonce déjà comme le blockbuster de l’automne de Jeanne Samary ou La Rêverie. Jean-Auguste Renoir. Huile sur toile, 56 × 47 cm, 1877. Musée des beaux-arts Pouchkine, Moscou ancienne collection Morozov Portrait of Jeanne Samary or La Rêverie. Jean-Auguste Renoir. Oil on canvas, 56 × 47 cm, 18 The Pushkin State Museum of Fine Arts Moscowold Morozov collection. © The Pushkin State Museum of Fine Arts Collection Morozov, du 13 octobre 2020 au 31 août 2021, Fondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 ParisRetrouvez aussi sur Les expositions à voir en France en 2020Les expositions à voir à Paris en janvier 2020Les musées qui rouvrent à Paris en 2020
Everytime I hear the names Azzedine Alaïa or Cristóbal Balenciaga, I immediately think: creativity, craftsmanship, confidence. Every time I hear the names Azzedine Alaïa or Cristóbal Balenciaga, I immediately think: creativity, craftsmanship, confidence. by Marta Krol. ABOUT/CONTACT; FASHION; LIFESTYLE; TRAVELS; Alaïa et Balenciaga. Sculpteurs de la Azzedine Alaïa ©Jean-Baptiste Mondino – 1988 // ©Cristobal Balenciaga Une exposition pour le moins originale Azzedine Alaïa & Cristobal Balenciaga, Sculpteurs de la mode est à découvrir tout l’été à la Fondation Azzedine Alaïa, à Paris, qui n’est autre que l’ancien hangar du BHV. Pourquoi ces deux géants de la haute couture se retrouvent-ils sur la même affiche ? Tout simplement, une question d’admiration de l’un Azzedine Alaïa pour l’autre Cristobal Balenciaga … Deux créateurs sur une même affiche En effet, si les pièces admirables du couturier espagnol côtoient aujourd’hui celles du non moins impressionnant styliste d’origine tunisienne, c’est que tout au long de sa carrière, le devenu très parisien Azzedine Alaïa a voué une admiration sans borne pour Cristobal Balenciaga. Il a ainsi constitué des archives uniques des pièces de son illustre ainé. Des modèles qui l’inspireront tout au long de sa carrière et tout le jeu de cette exposition est bel et bien de découvrir les ponts artistiques qui existent entre les deux créateurs ! Pour la petite histoire, en 1968, Balenciaga décide de fermer toutes ses boutiques de prêt-à-porter et c’est Azzedine Alaïa qui récupère de très nombreuses pièces en hommage à son maitre en couture, sans jamais se rencontrer ! Des modèles qu’il conservera jusqu’à sa mort, en 2017, et qui sont donc aujourd’hui présentés au public à la Fondation Azzedine Alaïa avec ses propres pièces… ©Azzedine Alaïa // ©Cristobal Balenciaga 80 joyaux textiles à admirer Dans le labyrinthe transparent de la Fondation Azzedine Alaïa, 80 robes, tailleurs et autres boléros s’offrent au public et se répondent… et on se prend même à ne plus savoir à qui sont les pièces, toutes plus impressionnantes les unes que les autres ! Voici donc un petit aperçu du travail de chacun des deux créateurs pour vous y retrouver Assurément, Azzedine Alaïa fait partie de ces couturiers du 20ème siècle qui ont très largement contribué à définir la silhouette féminine. On se souvient de son travail dans les années 1980 qui donnait à ses muses – de Grace Jones à Tina Turner en passant par Naomi Campbell – une allure et une assurance ultra sexy ! C’est en effet lui qui inventa le body, le caleçon noir moulant, mais aussi la jupe zippée dans le dos. Des modèles que l’on retrouvera ensuite chez la plupart des autres stylistes de sa génération… ©Azzedine Alaïa Et au cours de l’exposition, on comprend mieux la passion d’Alaïa pour Balenciaga, tant le travail de ce dernier, quelques années auparavant, avait le même souci du corps des femmes et de leur silhouette. Ces clientes étaient alors Elizabeth Taylor, Grace Kelly ou encore Audrey Hepburn… En effet, comme chez Alaïa, les pièces de Balenciaga sont sculpturales, les coupes franches et épurées. Lui aussi mettait un point d’honneur à choisir au mieux les tissus de ces modèles, allant même jusqu’à créer de nouveaux tissus. On lui doit par exemple le gazar, un tissu de soie fabriqué avec des fils doubles à haute torsion tissés en un seul. Enfin, si Azzedine aimait autant Cristobal, c’est aussi qu’ils se retrouvaient dans leur passion commune pour le noir ! Chez Balenciaga comme chez Alaïa, le noir était une constante qui participait à structurer leurs pièces… ©Cristobal Balenciaga La Fondation Azzedine Alaïa accueille l’exposition depuis le 20 janvier dernier. Le confinement n’ayant pas permis au public de venir admirer comme il l’aurait souhaité le travail des deux couturiers, Alaïa & Balenciaga, Sculpteurs de la forme restera ouverte jusqu’au 3 janvier 2021. Ensuite, l’exposition voyagera au musée Cristobal Balenciaga de Getaria – Pays basque espagnol – la ville de naissance du couturier et modiste… ALAÏA ET BALENCIAGA, Sculpteurs de la forme Jusqu’au 3 janvier 2021 Horaires Tous les jours de 11h à 19h Lieu Fondation Azzedine Alaïa – 18 rue de la Verrerie, 75 004 Paris Tarif 5€ 2€ tarif réduit A lire Comment le noir est devenu la couleur de la mode ? MUSÉE DES TISSUS DE LYON Yves Saint Laurent, les coulisses de la Haute Couture Exposition Christian Louboutin L’Exhibition[niste]
Àl’occasion d’un second accrochage, l’exposition parisienne « Alaïa/Balenciaga » invite les visiteurs à venir découvrir une nouvelle sélection de pièces, toutes issues des collections de la Fondation Azzedine Alaïa. Des robes, de jour comme du soir, des manteaux et des tailleurs dont les formes et les architectures unissent les deux maîtres.
Racontons les choses comme elles se sont produites. Il y a une semaine de cela, je vois passer un post sur Instagram d'une jeune fille, une certaine Elle vit, je crois à Hong Kong, encore que rien ne soit clair. Je remarque instantanément ses chaussures, qui sont comme des socquettes auxquelles on aurait ajouté d'énormes semelles de baskets. Je connais cette forme déjà vu chez Ricks Owens, Acne super belles, et ailleurs... Mais là, c'est sous une forme plus évidente de suite après la publicité J'écris immédiatement en "message privé" à cette jeune fille, qui ne me répond pas. Je cherche un peu partout sur internet, chez Nike, Adidas et autres, mais les baskets n'y sont pas. Pas plus que sur tous les sites de baskets où, une nuit, je pars fureter. Et pas davantage chez Colette. Bref, l'histoire pourrait en rester là. Sauf que, ces baskets se mettent à m'obséder. A cet instant, je me considère comme un cas isolé. Des chaussures gentilles Plus je regarde ces baskets, plus elles me semblent être "exactement" ce qu'il nous faut. "Nous", oui, les gens qui aiment la mode. Ces baskets ont l'air d'être en maille, je le devine et j'ai raison. Je devine aussi, malgré leur grosse semelle blanche, elles sont légères sinon n'aurait pas pu mettre une simple maille au-dessus, ça se suite après la publicité Et ce n'est pas tout bien que noires et blanches, vaguement punk, elles ne contiennent aucune agressivité. Ce sont des chaussures gentilles. "Kawaï" disent les Japonais. Les pieds qu'elles me feraient, si je les portais... Ce serait à la fois des pieds mignons de Mickey et de ceux tout aussi adorables des mangas. Fouillant on est dingue ou on ne l'est pas du côté de l'imagerie manga, je constate que les personnages de bandes dessinées nippons ne portent pourtant jamais ce genre de chaussures. Tout, c'est "dans ma tête". Tout ça, c'est un fantasme. Je veux ces chaussures car elles sont la douceur, tout en ne reniant rien à ce quelque chose d'étrange et de radical, sans lequel il n'y aurait pas de modernité en suite après la publicité Des Japonaises ? Pas vraiment Après quelques jours passés ainsi à rêver ces baskets, je prends un verre avec une amie. Je lui montre le post de Elle aussi est instantanément fascinée par ce qu'elle voit. On se demande ensemble d'où peuvent bien venir ces merveilles. Mon amie se rend souvent au Japon et fait cette supposition comme quoi il faudrait peut-être aller à Tokyo, pour les trouver "Ce serait bien leur genre."On est au bord de prendre un aller/retour quand, soudain, mon amie, en se baladant sur le compte de la fameuse déniche une autre photo des baskets en gros plan. Et alors, que voit-on, écrit le long de la tatane à l'avant ? "Balenciaga" !La suite après la publicité Les nouvelles sont à la fois bonnes et mauvaises. Bonnes, car une boutique Balenciaga est juste à 50 mètres de nous. Et mauvaises, car ça risque d'être cher. On se lève quand même d'un bond pour aller voir. Il est 19h et la boutique est fermée. Mais les baskets miroitent à l'intérieur, si calmes et si gentilles. Ce que nous cherchions au bout du monde était au coin de la rue. Sortie il y a 4 mois déjà Nous retournons au café et nous allons sur Instagram voir ce qu'on trouve au hashtag balenciaga. Et je découvre un monde. Mon obsession pour ces chaussures dites "Trainer Speed" est partagée par des centaines de milliers de gens sur la suite après la publicité Dès que les gens ont une paire, ils la photographient sous tous les angles, même pas à leur pied. Ils la font tourner dans une main. Ils la dessinent ! Les sites de vente en ligne le font aussi, comme pour agiter un grelot. Et, en lisant les commentaires quand je comprends la langue, je découvre qu'il y a deux camps, ceux qui ont déjà une paire, et les autres qui se sont mis, partout dans le monde, en liste d'attente. Le lendemain, j'appelle la boutique Balenciaga, où on me confirme que les paires que j'ai vues dans la vitrine sont là "en exposition" et qu'il faut s'inscrire sur une liste. On connait le principe des listes, il n'est pas nouveau. Sauf que là, la longueur de la liste est sidérante. Je me mets sur la liste, aussitôt. Mais j'ai mon petit caractère. J'appelle ensuite la Maison Balenciaga pour parler un peu de tout ça. J'apprends que la basket est sortie il y a 4 mois déjà. Elle est issue d'une collection homme, mais n'était pas présente sur le défilé, pas plus que sur le lookbook de la saison. Elle a juste été proposée à la vente, sans valorisation particulière. En douce. Ça tombe bien, pour des chaussures douces !La suite après la publicité "Le vendeur sera le consommateur" En réalité, ce sont les consommateurs qui en ont fait un objet star. Rien ne les y a poussés, si ce n'est quelque chose d'inédit dans la manière de vendre, qui est de "ne rien faire". C'est-à-dire, parier que les gens vont avoir une part active dans leur désir. Cela va à l'encontre de toutes les règles publicitaires en vigueur. Normalement, une marque parie sur un produit et une paire de baskets est un produit idéal pas trop cher à fabriquer mais cher à la vente, et balance ce produit dans un matraquage continuel, via les magazines et diverses sortes de media. La première fois qu'une marque m'a dit qu'à l'avenir "le vendeur serait le consommateur", c'était des gens d'Uniqlo, il y a trois ans. J'avais trouvé cela visionnaire. Et là, je l'ai expérimenté à mes frais j'ai acheté les baskets.La suite après la publicité Le désir est le seul moteur capable de faire dépenser une petite fortune dans une paire de baskets. Et ce ne sont plus les stars qui suscitent ce désir, ce ne sont plus les magazines, c'est nous les consommateurs, sur Instagram. C'est une communication de la connivence. Et une révolution. Peut-être parce que j'ai dépensé tant de sous dans cette paire de baskets, je trouve ça beau. Belles les chaussures, et belle la façon de se les approprier. Sophie Fontanel
Lesamoureux de mode et de haute couture filent à la galerie Azzedine Alaïa pour découvrir une exposition autour des créations de Cristobal Balenciaga et d'Azzedine Alaïa, intitulée Alaïa Miroir du monde- Chefs-d’œuvre du cabinet d’art de Dresde, Paris, Musée du Luxembourg. Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023. Art / Art - Évènements / Art - Expositions / Artistes / Design / Design - Évènements / Fashion / Fashion - Évènements / Paris Frida Kahlo au-delà des apparences, Paris, Palais Galliera. Du 15 septembre 2022 au 5 mars 2023. Art / Art - Évènements / Art - Expositions / Artistes / Design / Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Gérard Uféras, Galerie Polka, Paris. En permanence. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Interviews / Photo - Évènements / Photo - Expositions / Photographie Paris, Galerie Meubles et Lumières. Lampes, lampadaires et appliques réalisés entre les années 50 à 80. Du 3 au 26 mars 2022. Design / Design - Évènements / Design - Expositions / Fashion - Expositions / Paris Thierry Mugler, Paris, Art Décoratifs. Du 30 septembre 2021 au 15 mai 2022. Design / Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions VOGUE PARIS 1920-2020, Paris, Palais Galliera. Du 2 octobre 2021 au 30 janvier 2022. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Manifeste de mode. Gabrielle Chanel. Paris, Palais Galliera. Du 19 mai au 18 juillet 2021. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris InSight, Paris, L’Eclaireur. Du 21 mai au 3 octobre 2021. Art / Art - Expositions / Artistes / Fashion / Fashion - Expositions / Paris / Photo - Expositions / Photographie Gainsbourg toujours trente ans ! Paris, Galerie Hegoa. Du 27 février au 5 juin 2021. Artistes / Design / Fashion / Fashion - Expositions / Paris / Photographie / Video / Video - Interviews SAD, 120 ans, Paris, Galerie Meubles et lumières. Jusqu’au 27 mars 2021. Design / Design - Évènements / Design - Expositions / Fashion / Paris Cristobal Balenciaga & Azzedine Alaïa, Paris, Fondation Azzedine Alaïa. Du 27 septembre 2020 au 14 février 2021. Design / Fashion / Fashion - Évènements / Paris Parcours Bijoux, Paris, 40 lieux. Du 6 au 25 octobre. Design / Design - Évènements / Design - Expositions / Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Viviane Sassen, Amsterdam, Huis Marseille. Du 1er juin au 30 août 2020. Art - Expositions / Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / International / Photo - Évènements / Photo - Expositions / Photographie / Video / Video - Artistes / Video - Interviews Harper’s Bazaar, Paris, Musée des Arts Décoratifs. Du 28 février au 4 janvier 2021. Fashion / Fashion - Expositions / Paris Christian Louboutin, Paris, Palais de la Porte Dorée. Du 16 juin au 3 janvier 2021. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Musée du Luxembourg. Man Ray et la mode. Du 9 avril au 26 juillet 2020. Fashion / Fashion - Expositions / Paris Le kimono, de Kyoto à la Fashion Week », Londres, Victoria & Albert Museum. Fashion / Fashion - Évènements / International / Video Azzedine Alaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris RYNSHU, collection automne-hiver 2020/2021. Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Video / Video - Artistes Olivier Theyskens, Calais, Cité internationale de la dentelle et de la mode. Du 15 juin au 15 janvier. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Province Fidel Castro et le Maharajah d’Indore. Les Arts Décoratifs, Paris. Jusqu’au 12 janvier. Design / Design - Évènements / Fashion / Fashion - Évènements / Paris Back side/Vue de dos, Paris, Musée Bourdelle. Du 05 juillet au 17 novembre. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Azzedine Alaïa, la collection TATI, Paris, Fondation Azzedine Alaïa. Jusqu’au 5 janvier 2020. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Jackie Kennedy, une icône, Paris, Galerie Joseph. Du 2 juillet au 1er septembre 2019. Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Photo - Évènements / Photo - Expositions / Photographie Prix ​​du Conseil de la haute couture 2019 pour le talent artistique de la mode Christian Louboutin Fashion / Fashion - Évènements / International DENIM PREMIÈRE VISION PROPULSE LE DENIM ÉCO-RESPONSABLE, PORTÉ PAR LA CRÉATIVITÉ ET LES INNOVATIONS DIGITALES Fashion / Fashion - Évènements / International Claudia Cardinale, l’étoffe d’une diva, Sotheby’s, vente online du 28 qui au 09 juillet. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Paris, La Promenade du Collectionneur, Hotel Meurice. Du 02 au 07 avril 2019. Artistes / Design / Design - Évènements / Fashion / Paris Hyères, Festival International de Mode et de Photographie. Du 25 au 29 avril 2019. Exposition jusqu’au 26 mai. Fashion / Fashion - Emergence / Photo - Emergence / Photographie / Province Tournai, La Manufacture, Akané Yorita. Du 1er février au 31 mars. Design / Design - Expositions / Fashion / Fashion - Expositions / Province Paris, ADRIAN et ALAÏA. L’art du tailleur, Fondation Azzedine Alaïa. Du 21 janvier au 23 juin. Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Paris, Milton Galerie de l’instant. Du 12 décembre 2018 au 27 février 2019 Fashion / Fashion - Expositions / Paris / Photo - Expositions / Photographie Paris. 100 ans de céramique. Maison du Danemark. Jusqu’au 3 mars. Design / Fashion / Paris Montrouge. Miniartextil. Du 06 au 24 février. Design / Fashion / Paris Paris. Ouverture de la galerie Scène Ouverte au Beau Passage. Design / Design - Emergence / Fashion / Paris ISABELLE CHAPUIS, INVITÉE AU FESTIVAL PLANCHES CONTACT EN 2018. Du 20 oct. au 27 nov. 2018 Fashion / Fashion - Évènements / Photo - Évènements / Photographie / Video / Video - Artistes Pierre Bonnefille participe à The Salon à New York. Du 08 au 12 novembre 2018. Design / Design - Expositions / Fashion / Fashion - Expositions / International Jean-Charles de Castelbajac la Biennale en son nouvel empire ! Design - Évènements / Fashion - Évènements / Paris Le style Alaïa, inspiré par La Pompadour, rue de la verrerie à Paris. Du 2 juillet 2018 au 6 janvier 2019. Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Video / Video - Artistes Haute dentelle, l’exposition attendue à la cité de la dentelle et de la mode à Calais. Du 9 juin au 6 janvier. Fashion / Fashion - Évènements / Province Japonismes à Paris, l’artisanat à l’espace DENSAN, 8 bis rue Villedo Paris 1er et Maison de la Culture du Japon à Paris – du 18 au 22 septembre 101 bis quai Branly Paris 15e. Du 1er septembre au 15 novembre 2018 Design / Design - Expositions / Fashion / Fashion - Expositions / Paris Vente Sotheby’s du 5 juillet. THE QUIDAM DE REVEL COLLECTION. Quand le costume devient bijoux Fashion / Fashion - Évènements / Paris La styliste britannique Stella McCartney invitée de la Galerie des Galeries. Du 6 septembre au 12 octobre. Art / Art - Expositions / Fashion / Fashion - Expositions / Paris Yves Saint Laurent Les dessins de jeunesse. Musée Yves Saint-Laurent. Du au Fashion / Fashion - Évènements / Paris Les lauréats du 33è édition du Festival international de mode, de photographie et d’accessoires de mode à Hyères. Jusqu’au 27 mai. Fashion / Fashion - Évènements / Photo - Emergence / Photo - Évènements / Photographie / Province Christine Mathieu, la maîtrise photographique au service de la dentelle. Sublime. Du 26 mars 2018 au 24 février 2019. Fashion / Fashion - Évènements / Photo - Expositions / Photographie / Province / Video / Video - Artistes Comme des garçons, spécial fashion week,été et hiver 2018 en vidéo Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Video / Video - Artistes Azzedine Alaïa en 35 pièces majeures dans la future Fondation du créateur inoubliable Fashion - Évènements / Paris / Photo - Évènements / Photographie MARGIELA / GALLIERA, 1989-2009, Paris, Palais Galliera. Margiela. Du 3 mars au 15 juillet. MARGIELA, LES ANNÉES HERMÈS du 22 mars au 2 septembre 2018. Fashion / Fashion - Évènements / Paris Immense Irving Penn au Grand Palais. Jusqu’au 29 janvier. Elégance et grâce à jamais. Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Photo - Évènements / Photographie La Cité de la dentelle et de la mode de Calais célèbre la dentelle cet été. Fashion / Fashion - Évènements / Province Le salon mondial Première Vision toujours plus prospectif. Paris. Du 13 au 15 FEV. 2018. Fashion / Fashion - Emergence / Paris Marilyn brille à Paris à la Galerie de l’Instant. Du au Fashion / Photo - Expositions / Photographie DIOR en majesté aux Arts Décoratifs. Du au Fashion / Fashion - Évènements / Paris Inédits et rares, les Costumes traditionnels des minorités du Guizhou Chine ». Paris, Centre Culturel de la Chine. Du au Fashion / Fashion - Expositions / Paris / Video - Interviews Rencontre avec la créatrice de mode Anne-Valérie Ash. Fashion / Paris HUBERT DE GIVENCHY Cité de la dentelle et de la mode, Calais. Du au 2017. Fashion / Fashion - Évènements / Province Mathias Bengtsson, GALERIE MARIA WETTERGREN, Paris. Du au Design / Design - Évènements / Fashion / Paris Liang Zi, styliste chinoise et fondatrice de Tangy. La soie de terre, d’eau, de soleil. Asie / Fashion / Fashion - Évènements Rey Kawabuko, The MET, New York. Du au Fashion / Fashion - Évènements / International Robert Doisneau. Les années Vogue Espace Richaud, Versailles. Du 08/03 au 28/05/2017 Fashion / Fashion - Évènements / Paris / Photo - Expositions / Photographie Balenciaga, l’oeuvre au noir, musée Bourdelle, Paris. Du au Fashion / Fashion - Évènements / Fashion - Expositions / Paris Pénélope Blanckaert, directrice département Hermès Vintage & Fashion Art Fashion / Fashion - Évènements / Paris
ALAÏAet BALENCIAGA Sculpteurs de la forme sous la direction d’Olivier Saillard NOUVEL ACCROCHAGE de L’EXPOSITION et PRESENTATION DU LIVRE. Fondation Azzedine Alaïa 18, rue de la Verrerie, 75004 Paris, France presse@ www.fondationazzedinealaia.org Instagram :
L’exposition croisée Balenciaga - Alaïa ouvre aujourd'hui à Paris et on vous la et Alaïa en dialogueD’un côté, une petite robe noire à col bateau, courte, dont les fronces démarrent pile sur les hanches. De l’autre, une longue robe bustier, moulée jusque sur les cuisses et évasée jusqu’au sol dans un parfait jeu de godets. La première est signée Cristóbal Balenciaga et date de 1954, l’autre est une pièce haute couture Azzedine Alaïa, datée de 2003. Leur point commun est une extraordinaire maîtrise de la forme et une étude millimétrée des lignes du corps, que la moindre couture et le moindre pli servent à mettre en valeur. On a souvent employé le terme architecte » pour décrire le travail de Balenciaga et d’Alaïa, dont les créations sont des démonstrations de coupe et de technique. Ce n’est pas étonnant que le deuxième se soit passionné pour le travail du premier et celui de ses aînés, Madame Grès, Elsa Schiaparelli ou Madeleine Vionnet, des couturiers hors pair dont il s’est fait le dernier héritier. C’est d’ailleurs presque au hasard qu’il a commencé à collectionner ses vêtements. Peu après que Cristóbal Balenciaga ait décidé de fermer sa maison de couture, en 1968, Azzedine Alaïa fut contacté par Mademoiselle Renée, directrice adjointe de la maison Balenciaga. Inquiète de ce que deviendraient les stocks de tissus et les robes restées entreposées dans l’atelier qui avait récemment fermé ses portes, elle proposa à un jeune Alaïa d’en disposer comme il voulait, et de prendre la liberté de couper dans les robes de nouveaux modèles. Fasciné par le travail technique et créatif employé sur les vêtements, Alaïa choisit de les conserver intacts, et de constituer une archive qui marquera le début d’une grande collection qu’il ne cessera d’enrichir tout le long de sa vie. La nouvelle exposition de la galerie Azzedine Alaïa fait dialoguer plusieurs dizaines de ses modèles avec ceux de Cristóbal Balenciaga, un face à face étonnant entre deux grands maîtres de la coupe et du hiver 1954 Stéphane Aït Ouarab PRj1M.
  • l4b6h9pbro.pages.dev/391
  • l4b6h9pbro.pages.dev/121
  • l4b6h9pbro.pages.dev/58
  • l4b6h9pbro.pages.dev/66
  • l4b6h9pbro.pages.dev/114
  • l4b6h9pbro.pages.dev/149
  • l4b6h9pbro.pages.dev/208
  • l4b6h9pbro.pages.dev/263
  • alaïa et balenciaga sculpteurs de la forme